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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 21 juillet 2023

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

(Photo: Getty Images)

REVUES DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux fluctuent mesurément vendredi, lors d’une séance animée seulement par quelques résultats d’entreprises, en attendant les annonces de banques centrales de la semaine prochaine.

 

Les indices boursiers 

Les contrats à terme du Dow Jones récoltaient +7,00 points (+0,02%) à 35 408,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 haussaient de +10,50 points (+0,23%) à 4 576,00 points. Les contrats à terme du Nasdaq récoltaient +69,50 points (+0,45%) à 15 661,75 points.

À Londres, le FTSE 100 montait de +12,90 points (+0,17%) à 7 658,95 points. À Paris, le CAC 40 progressait de +10,91 points (+0,15%) à 7 395,82 points. À Francfort, le DAX affichait un recul de -93,81 points (-0,58%) à 16 110,41 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a reculé de -186,27 points (-0,57%) à 32 304,25 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a récolté +147,24 points (+0,78%) à 19 075,26 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain récoltait +1,00 $US (+1,32%) à 76,65 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord haussait de +1,02 $US (+1,28%) à 80,66 $US.

 

Le contexte 

Jeudi, le Nasdaq avait chuté de 2% après les résultats jugés décevants de Netflix, Tesla et TSMC. En revanche, le Dow Jones avait enregistré sa neuvième séance de hausse d’affilée, une première depuis septembre 2017, profitant d’un attrait pour des valeurs délaissées depuis le début de l’année, dont certaines dites défensives, c’est-à-dire moins sensibles à la conjoncture économique.

Christian Parisot, du courtier Aurel BGC, observe «une journée de pause. Les investisseurs vont déjà regarder vers la semaine prochaine, qui sera marquée par la réunion des comités de politiques monétaires des grandes banques centrales» et par de nouveaux résultats d’entreprises.

En Asie, la place de Tokyo à elle a perdu 0,57%, plombée comme la veille par les valeurs du secteur des semi-conducteurs.

L’inflation au Japon s’est accélérée en juin, à 3,3% sur un an hors produits frais, comme attendu par les économistes.

Le yen chutait en réaction, le marché considérant que l’inflation a probablement atteint son pic et que la Banque du Japon ne devrait pas dévier de sa politique ultra-accommodante.

La monnaie nippone reculait de 1,18% face au dollar à 141,75 yens pour un dollar et perdait 1,19% face à l’euro à 157,77 yens pour un euro.

Quant aux Bourses chinoises de Shanghai (-0,06%) et Shenzhen (-0,05%), elles ont légèrement reculé après que la Chine a dévoilé vendredi plusieurs mesures pour relancer la croissance, notamment en soutenant le secteur automobile et en encourageant l’achat de produits électroniques. La place de Hong Kong a de son côté résisté (+0,78%).

 

Détresse chez les fournisseurs pharmaceutiques

Le groupe suisse Lonza, un fournisseur pour l’industrie pharmaceutique, chutait de 10,92% à Zurich après la publication de ventes légèrement inférieures aux attentes au premier semestre, freinées par les difficultés de financement des sociétés de biotechnologie, ce qui l’a amené à tailler dans ses objectifs de marge.

Sartorius Stedim Biotech (SSB), fournisseur de matériels pour le secteur biopharmaceutique, a enregistré une baisse de son activité et de sa rentabilité au premier semestre en raison d’une «demande temporairement faible». Toutefois, la demande devrait «progressivement repartir à la hausse au second semestre 2023», selon René Fáber, directeur général du groupe.

Son action gagnait 1,52% à Paris et celle de sa maison-mère, cotée à Francfort, cédait 0,89%. Ces résultats étaient attendus après l’annonce en juin de prévisions de chiffre d’affaires abaissées en 2023, qui avait fait chuter leurs cours.

 

SAP, nuage noir

Le géant des progiciels SAP chutait de 4,02% après avoir réduit ses prévisions pour l’année concernant les revenus du «cloud». Son bénéfice d’exploitation a cependant bondi de près de 30% au deuxième trimestre (en normes internationales IFRS), a-t-il annoncé jeudi soir.

 

Du côté du pétrole, des changes et de l’obligataire

Le pétrole progressait poussé par les réductions de production des deux poids lourds de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+).

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre prenait 1,13% à 80,54 $US.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison à même échéance, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, gagnait 1,31% à 76,64 $US.

Au lendemain d’une hausse moins élevée qu’attendu du taux directeur de la banque centrale turque, la livre turque souffrait encore (-0,65%) face au dollar, à 26,94 livres pour un dollar.

L’euro était stable à 1,1130 $US.

Le bitcoin avançait de 0,11% à 29 770 $US.

Sur le marché obligataire, les taux souverains étaient stables après une remontée la veille.