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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

AFP et La Presse Canadienne|Publié à 07h59

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

(Photo: Getty Images)

REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales sont orientées en hausse vendredi, les investisseurs restant toutefois prudents avant la publication de données sur l’état du marché de l’emploi aux États-Unis et digérant, sans stress, les dernières évolutions politiques du Vieux continent.

Les indices boursiers à 7h45

Le FTSE 100 britannique ajoutait 0,3% en début de séance. Le CAC 40 français avançait de 0,4% et le DAX allemand bondissait de 0,9%.

À New York, avant la réouverture des marchés après le congé du 4 juillet, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles et l’indice élargi S&P 500 progressaient de moins de 0,1%.

En Asie, le Nikkei 225 a clôturé en baisse de moins d’un point après avoir touché 41000 points en cours de séance. La bourse de Shanghai a reculé de 0,3% et le Hang Seng a plongé de 1,3% à Hong Kong. Sydney a cédé 0,1%.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole ajoutait 8 cents US à 83,96 $US le baril.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’échangeait à 73,46 cents US jeudi, contre 73,33 cents US mercredi.

Le contexte

La Bourse de Londres était stable (+0,02%) après avoir évolué en terrain positif en première moitié de séance, au lendemain de la victoire écrasante du parti travailliste, dans un contexte budgétaire contraint, qui met fin à 14 ans de pouvoir des conservateurs dans le pays.

«Les marchés britanniques n’ont pas beaucoup réagi au résultat, étant donné que l’on s’attendait largement à une majorité travailliste», notent les analystes de Deutsche Bank.

La Bourse de Paris avançait de 0,27%, prudente à l’approche du second tour des élections législatives dimanche. À Francfort enfin l’indice DAX prenait 0,76%.

Les investisseurs attendent les données sur le marché du travail aux États-Unis, car celles-ci «peuvent fournir des informations sur la politique future des taux d’intérêt aux États-Unis», note Andreas Lipkow, analyste indépendant.

«L’économie américaine devrait avoir créé environ 190 000 nouveaux emplois non agricoles en juin, contre 272 000 le mois précédent, et la croissance des salaires devrait être plus faible» détaille Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

«Ce rapport sera particulièrement intéressant» après une série d’indicateurs démontrant un ralentissement de l’activité économique aux États-Unis. Si la tendance se poursuit «dans d’autres publications, cela pourrait ouvrir davantage la porte à une baisse des taux de la part de la banque centrale américaine», selon Deutsche Bank.

À Wall Street, les contrats à terme des trois principaux indices laissaient présager d’une ouverture autour de l’équilibre.

Feu vert pour Glencore

Le géant suisse des matières premières Glencore (+0,94% à Londres) a obtenu le feu vert du Canada au rachat des activités de Teck Resources dans le charbon, lui permettant de finaliser la transaction.

Le feu vert du Canada était «la dernière autorisation réglementaire», nécessaire pour boucler la transaction, qui devrait être finalisée le «11 juillet», indique le géant suisse du négoce des matières premières dans un communiqué.

Shell prévient de lourdes dépréciations

Le géant pétrolier britannique Shell (-0,76% à Londres) a annoncé vendredi qu’il prévoyait des dépréciations qui pourraient atteindre 2 milliards de dollars au deuxième trimestre, liées notamment à un immense projet de biocarburants aux Pays-Bas dont il a récemment suspendu la construction.

Des dépréciations «après impôts de 1,5 à 2 milliards de dollars sont attendus», liées notamment à ses installations à Singapour (0,6 à 0,8 milliard de dollars), mais aussi à une usine en construction à Rotterdam, aux Pays-Bas (0,6 à 1 milliard de dollars) ont détaillé Shell dans un communiqué.

La publication de ses résultats du deuxième trimestre est prévue pour au 1er août.

La livre en progression

La livre est orientée en hausse au lendemain des élections législatives britanniques, les investisseurs s’attendant désormais à plus de stabilité politique, et donc économique.

La devise britannique prenait 0,22% face au billet vert, à 1,2788 $US, et progressait de 0,12% face à l’euro, à 84,63 pence pour un euro.

Les cours du pétrole étaient en petite baisse : le baril de WTI américain s’échangeait à 83,79 $US (-0,11%) et le baril de Brent de la mer du Nord à 87,20 $US (-0,26%).

Le bitcoin chutait de 6,85% à 54 335 $US, évoluant à ses plus bas niveaux depuis fin février.