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Bourse: Deuxième séance dans le rouge pour Wall Street

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 09 août 2023

Bourse: Deuxième séance dans le rouge pour Wall Street

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé dans le rouge pour la deuxième séance d’affilée en attendant la publication de l’indice des prix américains et après des nouvelles moroses de l’économie chinoise. 

La Bourse de Toronto a pris du mieux mercredi, au lendemain d’une séance difficile et en dépit de la faiblesse des indices américains.

  Pour (re)consulter les nouvelles du marché

 

Les indices boursiers à la fermeture

À Toronto, le S&P/TSX gagnait 69,29 points (+0,34%) à 20 275,27 points.

À New York, le S&P 500 perdait 31,67 points (-0,70%) à 4 467,71 points.

Le Nasdaq baissait de 162,31 points (-1,17%) à 13 722,02 points.

Le DOW perdait 191,13 points (-0,54%) à 35 123,36 points.

Le huard descendait de -0,0003$US (-0,0054%) à 0,7445$US.

Le pétrole gagnait 1,31$US (+1,58%) à 84,23$US.

L’or lâchait 11,80$US (-0,60%) à 1948,10$US.

Le bitcoin baissait de 501,53$US (-1,67%) à 29 481,15$US.

 

Contexte

«Le marché a été dans un mode d’attente nerveuse», a résumé Peter Cardillo de Spartan Capital Securities.

La Chine a publié de nouvelles données décevantes. Après celles de la chute de ses exportations et importations la veille, Pékin a rapporté un recul de son indice des prix CPI de 0,3% en juillet.

«Ces nouvelles sont négatives à l’échelle mondiale. Pour résumer, la Chine entre en déflation», a commenté Peter Cardillo.

Cela reflète «une reprise tiède et inégale du côté de la consommation en Chine mais c’est encore loin de la déflation persistante qu’on a vu au Japon», a relativisé Duncan Wrigley de Pantheon Macroeconomics.

Les investisseurs sont aussi restés prudents dans l’attente des chiffres de l’inflation aux États-Unis qui seront publiés jeudi avant l’ouverture de Wall Street pour l’indice CPI des prix à la consommation et vendredi pour les prix à la production.

Les analystes s’attendent à ce que l’inflation s’inscrive à 3,3% sur un an contre 3% pour juin.

Ces chiffres vont alimenter les attentes concernant l’orientation de la politique monétaire américaine alors qu’une large majorité des investisseurs pensent que la banque centrale (Fed) choisira d’observer un statu quo sur les taux en septembre.

Sur le marché obligataire, les taux ont un peu reculé à 4,00% vers 16h15 contre 4,02% la veille.

Disney (DIS) qui a clos en légère baisse (-0,69% à 87,52$ US), lâchait 2,06% dans les échanges électroniques même si ses résultats trimestriels ont dépassé les prévisions.

Les investisseurs réagissaient plutôt à la perte de plus de 10 millions d’abonnés au deuxième trimestre à son service de streaming Disney+. Le service voit ses abonnés diminuer pour le troisième trimestre consécutif à 146,1 millions.

Sur le Nasdaq, le secteur des technologies de l’information (-1,51%) et celui de la communication (-1,24%) ont mené les pertes.

Après la clôture du marché, l’administration Biden a annoncé des mesures restrictives à l’investissement américain dans les technologies les plus avancées en Chine, comme l’intelligence artificielle, des mesures qui étaient attendues.

Les actions des fabricants de semi-conducteurs ont conclu en forte baisse comme Nvidia (NVDA) (-4,72% à 425,54$ US), AMD (AMD) (-2,44% à 110,47$ US) ou Intel (INTC) (-2,11% À 24,36$ US).

Tesla (TSLA) a aussi perdu plus de 3% à 242,19$ US, après une quatrième séance négative. L’action est sous pression avec le départ annoncé du directeur financier du constructeur de voitures électriques, Zach Kirkhorn.

Le titre de la plateforme de jeux en ligne Roblox (RBLX) s’est écroulé de 21,94% à 29,46$ US, sanctionnée après l’annonce d’une perte trimestrielle plus importante que prévu associée à des réservations plus faibles qu’attendu.

Le constructeur de véhicules électriques Rivian (RIVN) a lâché 9,88% à 22,35$ US en dépit de résultats au deuxième trimestre meilleurs qu’attendu.

Rivian a relevé sa prévision de production de véhicules à 52 000 contre 50 000 pour l’année et réduit sa projection de perte opérationnelle.

Le spécialiste des bureaux partagés WeWork (WE) s’est effondré de 38% à 0,12$ US.

WeWork, en grande difficultés depuis plusieurs années, avait averti mardi le gendarme boursier américain (SEC) qu’il craignait pour sa survie.

«Il existe un doute substantiel sur la capacité de l’entreprise à poursuivre ses activités», a prévenu l’entreprise dans un document déposé auprès de la SEC.

En cause, selon la société: les pertes financières, les besoins en liquidités et la baisse du nombre de locataires. Elle dit avoir perdu des milliards de dollars au cours des six premiers mois de cette année, à cause de la baisse de la demande liée aux mauvaises conditions économiques.