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Bourse: la Fed rassure Wall Street qui termine en hausse

lesaffaires.com|Publié le 10 avril 2019

REVUE DES MARCHÉS. Le compte-rendu de la réunion de mars était rendu public aujourd'hui.

REVUES DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé en hausse mercredi, repartant de l’avant après la publication de statistiques mitigées sur l’inflation et d’un compte-rendu sans surprise d’une réunion de la Réserve fédérale.

Indices

À la fermeture l’indice composé S&P 500 de Wall Street a gagné 0,35 %, ou 10 points, à 2 888 points.

L’indice vedette de Wall Street, le Dow Jones, a pris 0,03 %, ou 6 points, à 26 157 points. 

Le Nasdaq a avancé de 0,69 %, ou de 54 points, à 7 964 points. 

À Toronto, le S&P/TSX a progressé de 0,37 %, ou 59 points, à 16 396 points.

Le dollar canadien a pris 0,08%, à 0,7503 $US.

Contexte

Les quatre indices, après plusieurs séances consécutives de hausse, avaient marqué une pause mardi.

Mercredi, « la journée était ponctuée d’événements, mais aucun n’a vraiment fait réagir les marchés », a relevé Karl Haeling de LBBW. Les volumes d’échanges sont d’ailleurs restés plus bas que les jours précédents.

« Qu’il s’agisse des données sur l’inflation américaine, de la réunion de la Banque centrale européenne ou des minutes de la dernière réunion de la Fed, rien n’était vraiment surprenant », a-t-il ajouté. 

Aux États-Unis, l’inflation s’est accélérée un peu plus que prévu en mars (+0,4 % par rapport à février), mais hormis les secteurs très volatils de l’énergie et de l’alimentation, la hausse des prix mensuelle n’est que de 0,1 %.

Cette inflation sous-jacente « reste suffisamment faible pour ne pas inciter la Banque centrale américaine à durcir sa politique monétaire, mais assez forte pour ne pas l’inciter à l’assouplir dans la mesure où le marché du travail reste solide », a commenté Jim O’Sullivan, économiste pour HFE.

La Banque centrale européenne a de son côté maintenu mercredi ses taux au plus bas.

Son président Mario Draghi a lors d’une conférence de presse mis en avant les « risques » susceptibles de dégrader la conjoncture économique en zone euro, comme les « incertitudes géopolitiques », la « menace protectionniste » ou la « fragilité sur les marchés émergents », mais a aussi souligné que la probabilité d’une récession restait « faible ».

Les minutes de la dernière réunion du Comité de politique monétaire ont de leur côté montré que la majorité des membres de la Fed estimaient que les perspectives de l’économie américaine et les risques, notamment liés à l’international, justifiaient de laisser les taux en l’état jusqu’à la fin de l’année. 

Plusieurs participants au Comité monétaire ont toutefois averti que les taux pourraient « changer de direction » à la hausse ou à la baisse suivant l’évolution des données économiques. 

Les indices ont pu être, selon M. Haeling, encouragés par les résultats supérieurs aux attentes de Delta Airlines, signe de bon augure à l’entame de la saison des résultats qui entrera vraiment dans le vif du sujet vendredi avec les chiffres de JPMorgan Chase et Wells Fargo.

« La performance d’une compagnie aérienne n’est toutefois pas représentative de l’ensemble de l’économie », a nuancé M. Haeling.

Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt à 10 ans sur la dette américaine reculait vers 16H25 à 2,466 %, contre 2,500 % mardi à la clôture.