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Bourse: le coronavirus inquiète moins Wall Street

La Presse Canadienne|Mis à jour le 16 avril 2024

REVUE DES MARCHÉS. L'annonce de l'OMS n'a pas recommandé de restrictions sur les mouvements de biens.

REVUE DES MARCHÉS. Wall Street a fini en hausse jeudi après avoir passé la plupart de la séance dans le rouge, rebondissant après des déclarations de l’Organisation mondiale de la santé qui n’a pas appelé à limiter les voyages malgré l’épidémie du nouveau coronavirus chinois.

Les indices

À Toronto, le S&P/TSX a reculé de 21 points, ou de 0,12 %, à 17 490 points.

Le S&P 500 a pris 10 points, ou 0,31 %, à 3 283 points.

Le Dow Jones, l’indice vedette du parquet new-yorkais, a monté de 124 points, ou de 0,43 %, à 28 859 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a avancé de 23 points, ou de 0,26 %, à 9 298 points.

Le dollar canadien était stable à 0,7577 $ US.

Le pétrole a lâché 0,41 $ US, ou 0,77 %, à 52,92 $ US.

L’or s’est apprécié de 2,10 $ US, ou de 0,13 %, à 1578,10 $ US.

Le contexte

L’OMS a déclaré jeudi que l’épidémie de pneumonie virale chinoise, qui s’est étendue à plusieurs régions du monde, constituait une urgence internationale.

L’institution onusienne n’a toutefois pas recommandé de restrictions sur les mouvements de biens et de personnes à travers le monde.

Cette annonce a permis aux principaux indices new-yorkais, qui étaient jusque-là en repli, de remonter en fin de séance. 

Le bilan de l’épidémie de pneumonie virale s’est alourdi jeudi, avec au moins 170 morts en Chine.

Les indices new-yorkais ont également profité jeudi d’une série de résultats d’entreprises, positifs pour la plupart.

Tesla, qui a affiché mercredi après la clôture une forme rayonnante, s’est envolé de 10,30 %. Le groupe a notamment dit vouloir livrer plus d’un demi-million de voitures en 2020, ce qui représenterait un bond de 36 % en un an.

La valeur boursière du fabricant de voitures électriques haut de gamme est désormais plus élevée que celle cumulée des trois principaux constructeurs automobiles américains que sont General Motors, Ford et Fiat Chrysler USA.

Coca-Cola (+3,25 %) a, elle, vu son bénéfice net trimestriel plus que doubler grâce notamment à une hausse de ses ventes en Amérique latine et en Asie Pacifique.

Microsoft, dont les résultats ont largement dépassé les attentes grâce à l’excellente performance de son « cloud », est montée de 2,82 %.

En revanche, Facebook, qui a vu ses dépenses s’envoler, a chuté de 6,14 %. 

Le groupe de logistique UPS, qui a fait part de prévisions décevantes pour 2020, a plongé de 6,7 %.

« Dans l’ensemble, il s’agit de résultats très solides, en particulier dans le secteur technologique », observe Alan Skrainka de Cornerstone Wealth Management.

Au rang des indicateurs, la croissance du PIB des États-Unis a ralenti à 2,3 % en rythme annuel, selon une estimation préliminaire du département du Commerce publiée jeudi, contre 2,9 % en 2018. C’est bien moins que les 3 % visés par le président Donald Trump.

Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans de la dette américaine remontait légèrement, s’établissant à 1,591 % vers 16H25 GMT contre 1,584 % la veille à la clôture.