(Photo: Aditya pour Unsplash)
REVUE DES MARCHÉS. L’indice S&P 500, qui regroupe les 500 plus grandes entreprises cotées à Wall Street, a terminé à un sommet vendredi après des chiffres américains montrant une inflation élevée, mais conforme aux attentes.
La Bourse de Toronto s’est partiellement remise des lourdes pertes enregistrées la semaine dernière, la conclusion d’une entente bipartisane sur les dépenses d’infrastructures aux États-Unis ayant notamment contribué à faire passer le cours du pétrole brut au-dessus du seuil des 74 $ US le baril pendant la séance.
Les indices
À Toronto, le S&P/TSX a grappillé 15 points, ou 0,07%, à 20 230 points.
À New York, le S&P 500 a grimpé de 14 points, ou de 0,33%, à 4 280 points.
Le Dow Jones s’est apprécié de 237 points, ou de 0,69%, à 34 433 points.
Le Nasdaq a flanché de 9 points, ou de 0,06%, à 14 360 points.
Le dollar canadien prenait 0,21%, à 0,8126 $US.
Le pétrole a monté de 0,68 $US, ou de 0,93%, à 73,98 $US.
L’or a avancé de 4 $US, ou de 0,23%, à 1780,70 $US.
Le contexte
Sur la semaine, le S&P 500 est monté de 2,74 %, le Dow Jones de 3,44 % et le Nasdaq de 2,35 %.
« Les nouvelles macroéconomiques étaient de bonne facture avec une inflation au niveau prévu par le marché », note Peter Cardillo de Spartan Capital Securities.
L’inflation aux États-Unis a atteint 3,9 % le mois dernier, en glissement annuel, dans un contexte de forte reprise de l’économie américaine, selon les données publiées vendredi par le département du Commerce.
Cette hausse, due en grande partie à l’envolée des prix de l’énergie, n’a pas inquiété les investisseurs qui semblent moins craindre que la Banque centrale américaine (Fed) ne durcisse sa politique monétaire à court terme.
Sur un mois, le rythme de l’inflation a même ralenti à +0,4 %, contre +0,6 % en avril.
« Le marché continue de monter et je crois que cela devrait continuer dans les prochains jours », prédit M. Cardillo. « Mais je pense qu’il y a aussi un peu trop d’autosatisfaction et qu’on pourrait bientôt voir un repli. »
L’indice Dow Jones a également été porté vendredi par la très forte hausse de l’action Nike (+15,53 %), qui a fait part la veille d’un solide chiffre d’affaires trimestriel (mars à mai) en Amérique du Nord grâce à la reprise des activités sportives et à la progression continue des ventes en ligne.
Parmi les autres valeurs du jour, FedEx a chuté de 3,63 % malgré des résultats meilleurs que prévu, mais visiblement pas suffisants aux yeux de Wall Street. Le groupe américain de transport de lettres et de colis a aussi évoqué des difficultés à embaucher pour répondre à la demande.
Virgin Galactic (+38,87 %) a décollé après avoir reçu l’autorisation de faire voler des clients dans l’espace, de la part de l’agence américaine du transport aérien, qui donne ainsi officiellement son feu vert au tourisme spatial.
Les grandes banques américaines, comme Wells Fargo (+2,66 %), Bank of America (+1,93 %) et Morgan Stanley (+1,52 %) ont fini dans le vert après avoir réussi haut la main jeudi des tests de résistance organisés par la Fed, qui a en conséquence levé des restrictions imposées pendant la pandémie sur les versements de dividendes et de rachats d’actions.
Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine était en hausse à 1,53 % vendredi après-midi, contre 1,49 % jeudi soir.
Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine était proche de l’équilibre à 1,49 %.