Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Bourse: les gagnants et les perdants du 29 juillet

LesAffaires.com et La Presse Canadienne|Mis à jour le 29 juillet 2024

Bourse: les gagnants et les perdants du 29 juillet

(Illustration: Camille Charbonneau)

Toronto — Le principal indice boursier canadien a chuté lundi, plombé par les pertes dans les secteurs de l’énergie et des technologies, tandis que les marchés américains ont été mitigés.

À surveiller: Loblaw, Aecon et Celestica

Hadiza Djataou, gestionnaire de portefeuille de titres à revenu fixe chez Placements Mackenzie, a indiqué que Bay Street semblait prendre une pause lundi après une longue séquence de gains qui a vu le TSX grimper à des sommets plus tôt ce mois-ci.

Les investisseurs ont peut-être également pris le temps de reprendre leur souffle compte tenu de la quantité d’actualités sur les marchés qui se produisent cette semaine, a souligné Mme Djataou.

L’attention se porte sur l’annonce prochaine des taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine, dont la réunion de deux jours doit se terminer mercredi. 

La plupart des observateurs ne s’attendent pas à ce que la banque centrale américaine abaisse ses taux d’intérêt cette fois-ci, mais prévoient plutôt une baisse en septembre.

«Nous nous attendons à ce que (le président de la Fed, Jerome) Powell se montre conciliant maintenant qu’il a laissé entendre que septembre serait marqué par une réduction de taux. Et cela devrait être favorable aux actifs risqués en général et en particulier aux actions», a déclaré Mme Djataou.

Un rapport très attendu sur l’emploi aux États-Unis doit également être publié vendredi, ce qui pourrait donner aux marchés une certitude supplémentaire quant au processus de réflexion de la Fed à l’approche de l’automne.

Même si la perspective des futurs taux d’intérêt a stimulé les marchés cet été, il reste encore un certain nombre d’inconnues, a indiqué Mme Djataou.


Contexte politique

Les marchés avaient commencé à miser sur le retour de l’ancien président américain Donald Trump à la Maison-Blanche en novembre, une hypothèse qui avait fait grimper les actions au début du mois, en partant du principe qu’une administration républicaine se traduirait par une réglementation plus souple de l’industrie. 

Mais de nouveaux sondages montrant une hausse de popularité parmi les électeurs américains pour la vice-présidente démocrate Kamala Harris rendent cette hypothèse de plus en plus incertaine.

De plus, le TSX — qui est fortement exposé au secteur de l’énergie — était tiré vers le bas lundi par le prix du pétrole brut, en baisse depuis des semaines. 

«Il s’agit moins d’une dynamique d’offre que d’une dynamique de demande, dans le sens où la demande a été plus faible que prévu pour le pétrole», a affirmé Mme Djataou, ajoutant que le brut était au ralenti en raison des données économiques décevantes en provenance de la Chine, dont l’économie massive joue un rôle majeur dans la demande mondiale de pétrole.

Le dollar canadien s’est affaibli par rapport au billet vert américain pour une huitième journée consécutive, et Mme Djataou a dit croire qu’il pouvait encore baisser en raison de la divergence de politique monétaire entre le Canada — qui a déjà connu deux réductions de taux d’intérêt — et les États-Unis, qui n’ont pas encore commencé à réduire les taux.

Mme Djataou a souligné que malgré le recul de lundi, le TSX est toujours en hausse significative depuis le début de l’année. C’est à la fois un élément positif pour les investisseurs et un facteur de risque, a-t-elle exposé.

«Les valorisations (des actions) sont élevées. Et tout événement imprévu – géopolitique, par exemple – pourrait conduire à une vente massive, a-t-elle affirmé. Nous sommes très conscients du fait qu’il existe globalement un risque de réévaluation.»

Amanda Stephenson

Voici les gagnants et les perdants du 29 juillet 2024:

Seulement les titres d’une valeur supérieure à 1$ sont considérés dans le classement des Gagnants/Perdants.