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Bourse: les gagnants et les perdants du 8 novembre

LesAffaires.com et La Presse Canadienne|Publié à 16h35 | Mis à jour à 18h05

Bourse: les gagnants et les perdants du 8 novembre

(Illustration: Camille Charbonneau)

Les pertes dans les secteurs de l’énergie et des métaux de base ont contribué au recul du principal indice boursier canadien, vendredi, tandis que les marchés boursiers américains ont conclu leur meilleure semaine cette année dans un élan post-électoral.

Le président élu Donald Trump est perçu comme étant favorable aux marchés et aux entreprises, a indiqué Kevin Burkett, gestionnaire de portefeuille chez Burkett Asset Management, établi à Victoria. 

C’est pourquoi les principaux bénéficiaires de la hausse de cette semaine ont été des secteurs ou des entreprises spécifiques considérés comme pouvant profiter des politiques promises par Donald Trump, a-t-il noté.

«Ce sont les secteurs financiers, l’énergie, Tesla, et tout cela continue de tourner pendant que les gens se préparent à quatre années supplémentaires de Donald Trump.» 

À New York, les trois principaux indices ont atteint de nouveaux sommets. La moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a progressé de 259,65 points à 43 988,99. L’indice S&P 500 a avancé de 22,44 points à 5995,54, tandis que l’indice composé Nasdaq a gagné 17,32 points à 19 286,78.

À Toronto, l’indice composé S&P/TSX a clôturé en baisse de 86,53 points à 24 759,40.

Si l’effet à court terme de l’élection de Donald Trump sur les marchés est clairement positif, Kevin Burkett a affirmé qu’il était moins clair quel serait son effet à moyen terme. Certaines des politiques promises, notamment les fortes hausses de tarifs douaniers visant particulièrement la Chine, seront probablement inflationnistes, a-t-il noté. 

Cela compliquera la tâche de la Réserve fédérale américaine, a-t-il indiqué. La banque centrale a réduit son taux directeur après avoir réussi à contenir l’inflation — ayant annoncé une nouvelle baisse jeudi — mais une résurgence de l’inflation pourrait changer sa trajectoire. 

Au Canada, où l’économie est plus faible et la trajectoire de réduction de la banque centrale plus prononcée, les choses pourraient également devenir plus complexes, a dit Kevin Burkett. 

«Notre économie est vraiment très liée à l’économie américaine», a-t-il souligné. 

Si le huard s’affaiblit par rapport au dollar américain en raison des politiques de Donald Trump, cela sera à son tour inflationniste pour le Canada, a affirmé Kevin Burkett. 

«Je pense que vous allez commencer à voir de la volatilité arriver sur les marchés. Vous allez voir de l’incertitude autour de la trajectoire des taux. Et je pense que cela pourrait être une année 2025 vraiment intéressante», a-t-il déclaré. 

Le taux de chômage au Canada s’est maintenu à 6,5% en octobre, soutenant largement la trajectoire actuelle des taux de la Banque du Canada. Le taux directeur de la banque centrale est désormais de 3,75%, contre 5% en juin.

Vendredi, le dollar canadien se situait à 71,88 cents US, en baisse par rapport à 72,12 cents US jeudi.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a baissé de 1,98$US à 70,38$US le baril et celui du gaz naturel a reculé de deux cents US à 2,67$ US le million de BTU.

Le contrat sur l’or a baissé de 11,00$US à 2694,80$US l’once et le contrat sur le cuivre a glissé de 12 cents à 4,31$US la livre.

Rédigé par Rosa Saba

Voici les gagnants et les perdants du 8 novembre 2024:

Seulement les titres d’une valeur supérieure à 1$ sont considérés dans le classement des Gagnants/Perdants.