Bourse: les taux inchangés et les résultats dopent Wall Street
lesaffaires.com|Publié le 30 janvier 2019REVUE DES MARCHÉS. Les discussions à propos des échanges sino-américains et des tarifs reprenaient aussi aujourd'hui.
REVUE DES MARCHÉS. Wall Street a terminé en forte hausse mercredi, applaudissant les résultats d’Apple et Boeing ainsi que le ton accommodant de la banque centrale américaine (Fed) après son statu quo sur les taux d’intérêt.
Indices
Peu après la fermeture, le Dow Jones a bondi de 1,77%, ou 434 points, à 25 014 points.
Le S&P 500 a pris 1,55%, ou 41 points, à 2 681 points.
Le Nasdaq a avancé de 2,20%, ou 154 points, à 7 183 points.
À Toronto, le S&P/TSX a gagné 0,14%, ou 21 points, à 15 484 points.
Le dollar canadien s’échangeait contre 0,7603$US.
Contexte
Les indices ont démarré la séance en forte hausse grâce aux résultats financiers des poids lourds de la cote Boeing et Apple, l’avionneur prenant à la clôture 6,25 % et le fabricant de l’iPhone 6,83 %.
Boeing a publié « des résultats trimestriels et des prévisions clairs et solides » tandis que Apple a fait part de comptes « meilleurs qu’on ne le craignait » a résumé Patrick O’Hare de Briefing.
Partis pour clôturer sur une hausse confortable grâce au bond en Bourse de ces multinationales, les indices de Wall Street ont amplifié leurs gains en deuxième partie de séance, après la publication d’un communiqué du Comité monétaire de la Fed affirmant qu’« au vu des développements économiques et financiers et des faibles tensions inflationnistes », il sera désormais « patient dans la détermination de ses futurs ajustements monétaires ».
Aux yeux des investisseurs, il s’agit de la reconnaissance qu’une pause dans les hausses de taux d’intérêt se profile.
« Ce qui les a rendus particulièrement joyeux c’est qu’ils ont eu plus que ce qu’ils espéraient » de la part de la Fed, a réagi Art Hogan de la société de services financiers National.
Les courtiers ont montré ces derniers mois leur extrême nervosité vis-à-vis d’une politique de hausse de taux qui menace selon eux de faire ralentir l’économie américaine car elle renchérirait le coût des emprunts des particuliers et des entreprises.
« C’est le langage direct que les courtiers espéraient et qu’ils n’avaient pas obtenu » lors de la précédente réunion de l’institution le 19 décembre, a ajouté Chris Low, économiste en chef de FTN Financial.
Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt sur la dette à dix ans évoluait à 2,681 % vers 16H25, contre 2,710 % mardi à la clôture, et celui à 30 ans à 3,037 %, contre 3,040 % la veille.