REVUE DES MARCHÉS. Les nouveaux résultats d'entreprises sont contrastés.
Wall Street a terminé en légère hausse vendredi après l’annonce d’une croissance bien plus forte que prévu au premier trimestre aux États-Unis et une nouvelle salve de résultats d’entreprises contrastée, faisant grimper le Nasdaq et le S&P 500 à des niveaux inédits.
Indices
À Wall Street, le S&P 500 a pris 0,47 %, ou de 13 points, à 2 939 points.
Le Dow Jones Industrial Average a avancé de 0,31 %, ou 81 points, à 26 543 points.
Le Nasdaq a gagné 0,34 %, ou 27 points, à 8 146 points.
À Toronto, l’indice vedette du parquet, le S&P/TSX a progressé de 0,23 %, ou de 37 points, à 16 613 points.
L’or a grimpé de 0,68%, ou de 8 points, à 1288 $US.
Le dollar canadien s’est apprécié de 0,19%, s’échangeant contre 0,7422 $US.
Le pértole a laissé aller 3,62%, ou 2 points, à 62$US.
Contexte
Dans le rouge en début de séance, les indices ont gagné du terrain au fur et à mesure de la journée.
« On se posait la question de savoir ce qui faisait monter le marché depuis le début de l’année, on a compris cette semaine », a remarqué Gregori Volokhine, de Meeschaert Financial Services.
Les chiffres sur la croissance dévoilés vendredi ont montré que le produit intérieur brut avait bondi de 3,2 % au premier trimestre, soit bien plus que prévu par les analystes. Ils ont aussi fait état d’une hausse mesurée des prix à la consommation hors alimentation et énergie (+1,3 %).
En pleine saison de résultats, certaines des entreprises cotées à Wall Street ont bien déçu, comme le fabricant de microprocesseurs Intel (-8,99 % vendredi) ou le vendeur de post-it et de scotch 3M jeudi, freinant au passage l’avancée du Dow Jones.
Mais elles ont dans leur ensemble fait part d’une légère croissance de leurs profits, là où les analystes anticipaient une contraction.
Entre croissance de l’économie, hausse des profits et une inflation modérée n’incitant pas la Banque centrale américaine (Fed) à relever tout de suite ses taux, « c’est une situation presque idyllique pour le marché », a estimé Gregori Volokhine. « La question maintenant est de savoir ce que le marché peut attendre de mieux », a-t-il ajouté.
Les investisseurs surveilleront particulièrement à cet égard la conférence de presse qui clôturera le 1er mai la prochaine réunion du Comité de politique monétaire de la Fed. « Tous les signaux de croissance peuvent peut-être conduire à un léger durcissement du discours », a avancé le spécialiste.
La Banque centrale avait créé la surprise en mars en renonçant a priori à relever ses taux cette année, une décision alors vivement saluée par les marchés.
Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt à 10 ans sur la dette américaine reculait à 2,499 %, contre 2,533 % jeudi à la clôture.