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REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a conclu en ordre dispersé mercredi après les commentaires du patron de la Banque centrale américaine (Fed) Jerome Powell assurant une nouvelle fois que l’inflation est passagère.
La Bourse de Toronto a clôturé en baisse mercredi, tirée vers le bas par les secteurs de l’énergie et de la finance.
Les indices
À Toronto, le S&P/TSX a reculé de 123 points, ou de 0,61%, à 20 147 points.
À New York, le S&P 500 a grappillé 5 points, ou 0,12%, à 4 374 points.
Le Dow Jones a avancé de 44 points, ou 0,13%, à 34 933 points.
Le Nasdaq a flanché de 32 points, ou de 0,22%, à 14 644 points.
Le dollar canadien était en équilibre à 0,799$US.
Le pétrole a cédé 2,33$US, ou 3,10%, à 72,92 $US.
L’or a monté de 12,40 $US, ou 0,69%, à 1822,30 $US.
Le contexte
Devant une commission de la Chambre des représentants, Jerome Powell s’est de nouveau attaché à rassurer sur l’évolution des prix, malgré un autre chiffre d’inflation frappant paru mercredi.
L’indice des prix de gros a grimpé de 1 % sur le seul mois de juin et de 7,3 % sur un an, son plus haut niveau puis l’introduction de ce chiffre, il y a 11 ans.
L’inflation « devrait rester élevée dans les prochains mois avant de ralentir », a assuré M. Powell promettant que la Fed continuerait d’apporter « un soutien puissant à l’économie jusqu’à ce que la reprise soit complète ».
« Les marchés ont pris une approche prudente », ont commenté les analystes de Schwab alors qu’à l’indice des prix à la production s’est ajouté le Livre beige de la Fed, un rapport d’activité économique qui a lui aussi montré « que les tensions sur les prix étaient bien répandues ».
Pour Tom Cahill de Ventura Wealth Management, « les investisseurs se demandent jusqu’à quel point la Fed va finir par admettre qu’elle a sous-estimé l’inflation ».
Selon lui, la Banque centrale « risque de perdre de la crédibilité ».
« Les chiffres de l’inflation deviennent de plus en plus un défi et si ils continuent à s’afficher ainsi dans les prochains mois, la Fed sera forcée de réajuster le calendrier de sa réduction d’achats d’actifs », qui soutiennent la reprise.
Au rang des actions, bien qu’ayant annoncé de solides bénéfices, Bank of America a terminé en baisse de 2,51 %, mais sa concurrente Wells Fargo a grimpé de 3,98 %. Delta Airlines qui a affiché son premier profit depuis la pandémie a lâché 1,57 % à 40,68 dollars, mais American Airlines a gagné 3 %.
Apple a terminé à un plus haut historique à 149,15 dollars (+2,41 %).
Suite aux commentaires rassurants du patron de la Fed sur la continuité de la politique monétaire, les taux sur la dette américaine à 10 ans se sont détendus à 1,3475 % contre 1,4166 %.