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Bourse: Wall Street au vert, le S&P 500 à un record

LesAffaires.com et AFP|Publié le 29 avril 2021

Bourse: Wall Street au vert, le S&P 500 à un record

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a fini dans le vert jeudi, emmenant le S&P 500 à un record, à l’issue d’une séance indécise mais globalement dominée par les excellents résultats trimestriels de Facebook et d’Apple.

À Toronto, le huard s’est envolé jeudi pour franchir le cap des 81 cents US. Après avoir commencé dans le vert, l’indice de référence S&P/TSX a été plombé par le secteur du cannabis et des métaux.

Le dollar canadien se négociait à 81,37 cents US, en hausse par rapport à son cours moyen de 80,93 cents US de la veille.

 

Les indices

À Toronto, l’indice S&P/TSX a terminé la séance sur un recul de 101 points, ou de 0,52%, à 19 255 points.

À New York, le S&P 500 a gagné 28 points, ou 0,68%, à 4 211 points, un nouveau record.

Le Dow Jones a progressé de 239 points, ou de 0,71%, à 34 060 points.

Le Nasdaq a grimpé de 31 points, ou de 0,22%, à 14 082 points.

 

Le contexte 

Les échanges ont été volatils au cours d’une journée commencée sur les chapeaux de roue, après les bons résultats annoncés la veille de Facebook (+7,30%) et d’Apple qui a fini stable. À la mi-séance, les indices se sont essoufflés avant de repartir. 

«Les actions américaines ont connu une journée chargée de données qui ont renversé le malaise de midi pour permettre de clôturer dans le vert», ont résumé les analystes de Schwab.

Après la clôture, Amazon a été le dernier des piliers américains de la tech à publier ses comptes du premier trimestre.

Le géant du commerce électronique a plus que triplé son bénéfice net, à 8,1 milliards de dollars.

Il a ainsi pulvérisé les attentes, signe que l’appétit pour le commerce en ligne ne faiblit pas alors que les États-Unis émergent progressivement de la pandémie. À 16h30, le titre prenait 3,63% dans les échanges électroniques après la clôture.

«Le marché a eu des réactions fortes pour Facebook et Google (…) mais ils étaient attendus», a souligné Gregori Volokhine de Meeschaert Financial Services. «Une fois que les résultats sont publiés, les bonnes nouvelles qui avaient poussé les titres à la hausse sont déjà dans les cours», a-t-il ajouté. 

Twitter qui a perdu presque 1% à la clôture, plongeait de 9% à 59 dollars dans les échanges électroniques. Le titre était pénalisé par l’annonce d’un plus faible nombre d’utilisateurs quotidiens au 1er trimestre que ce qu’attendaient les analystes.

De nombreuses autres entreprises ont aussi annoncé leurs résultats trimestriels jeudi, dont McDonald’s (+1,20%), membre du Dow Jones, qui a fait mieux que prévu. 

Caterpillar (-2,08%), qui fait aussi partie du plus célèbre indice new-yorkais, a dépassé les attentes, mais s’est inquiété de potentielles perturbations dans la chaîne d’approvisionnement.

Les acteurs du marché boursier ont aussi pris connaissance, avant l’ouverture, de la croissance américaine de janvier à mars, qui a bondi de 6,4% en rythme annualisé.

«On a sous les yeux une économie qui revit (…). On a vu les chiffres du PIB: les gens retournent au travail, recommencent à voyager, la sortie du confinement», ajoute M. Volokhine. 

La veille, Wall Street avait suivi l’issue d’une réunion du Comité monétaire de la Réserve fédérale (Fed), qui a laissé inchangée sa politique de soutien à l’économie, ainsi qu’un discours de Joe Biden devant le Congrès au cours duquel le président américain a dit vouloir faire payer les plus riches pour financer un plan d’aide aux familles et à l’éducation.

«Pour le moment, le marché ne comprend pas à quel point la politique que Joe Biden est en train d’annoncer est bien plus progressiste que celle sur laquelle il a été élu. Le marché ne prend pas du tout ça en compte», a relevé l’analyste de Meeschaert Financial Services.