Bourse: Wall Street confiante sur les négociations É-U/Chine
LesAffaires.com et AFP|Publié le 22 février 2019REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York bondissait vers midi dans la foulée de négociations États-Unis/Chine.
REVUE DES MARCHÉS. Entraînée par d’apparentes avancées dans les négociations commerciales entre la Chine et les États-Unis, la Bourse de New York a terminé dans le vert vendredi, le Dow Jones enregistrant au passage sa plus longue série de hausses hebdomadaires de suite depuis 1995.
À la fermeture, à Toronto, l’indice S&P/TSX a grimpé de 12 points, ou de 0,08%, à 16 013 points.
Le dollar canadien a pris 0,74%, à 0,76 $US.
À New York, le S&P 500 gagnait 64 points, ou 0,17%, à 2 792 points.
Le Dow Jones avançait de 181 points, ou de 0,70%, à 26 031 points.
Le Nasdaq s’appréciait de 67 points, ou de 0,91%, à 7 527 points.
Le contexte
Soutenus depuis fin décembre par le ton plus accommodant de la Banque centrale américaine et par l’espoir d’un apaisement des tensions sino-américaines, les trois indices sont à leur plus haut niveau depuis novembre.
Vendredi, les acteurs du marché ont surtout réagi « à ce qui semble représenter des progrès significatifs vers la résolution du conflit commercial entre les États-Unis et la Chine », a commenté Alan Skrainka, de Cornerstone Wealth Management.
Le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin a notamment indiqué que les négociations qui se tiennent depuis le début de la semaine à Washington étaient prolongées jusqu’à dimanche tandis que Donald Trump a affirmé qu’il y avait de « très bonnes chances » de parvenir à un accord commercial.
Le président américain a aussi annoncé « une rencontre très bientôt » avec son homologue chinois Xi Jinping pour négocier les points les plus délicats du différend commercial entre les deux pays, « probablement en mars à Mar-a-Lago », sa résidence de Floride.
Il reste théoriquement une semaine avant l’expiration de la date butoir du 1er mars et la mise en oeuvre par Washington de nouveaux tarifs douaniers de 25 % sur 200 milliards de dollars de produits chinois importés, actuellement taxés à 10 %.
Mais pour les investisseurs, « la guerre commerciale avec la Chine est déjà finie », a estimé Gregori Volokhine de Meeschaert Financial Services.
Cette attitude optimiste est d’autant plus intéressante selon lui que dans le même temps se dessinent de nouvelles tensions avec l’Union européenne, qui prépare actuellement une liste d’entreprises américaines à viser si les Américains décidaient de taxer les voitures allemandes.
Toutefois, a estimé M. Skrainka, « les différends entre les États-Unis et l’Union européenne sont moins importants par leur nature et ils ne devraient pas constituer un frein significatif à la croissance mondiale ».
Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt sur la dette à dix ans reculait à 2,654 %, contre 2,691 % jeudi à la clôture, et celui sur la dette à 30 ans à 3,016 %, contre 3,050 % la veille.