REVUE DES MARCHÉS. Elles poursuivent un élan positif entamé la veille après des commentaires du patron de la Fed.
REVUE DES MARCHÉS. Wall Street a terminé dans le vert mercredi, de nouveau portée par des commentaires du patron de la Banque centrale américaine, Jerome Powell, ouvrant la porte à une potentielle baisse des taux, et ce malgré des indicateurs économiques plutôt mitigés.
Indices
À Toronto, le S&P/TSX a progressé en hausse de 0,29 %, ou de 46 points, à 16 212 points.
L’indice composé S&P 500 a gagné 0,82 %, ou 22 points, à 2 826 points.
L’indice vedette du parquet new-yorkais, le Dow Jones, s’est apprécié de 0,82 %, ou de 207 points, à 25 539 points.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique a gagné 0,64 %, ou 48 points, à 7 575 points.
Le dollar canadien a perdu 0,14 % par rapport à la devise américaine, s’échangeant contre 0,7451 $ US.
Le pétrole a cédé 3,29 % de sa valeur, ou 1,76 $ US, à 51,72 $ US.
L’or a pris 0,50 %, ou 6,70 $ US, à 1335,40 $ US.
Contexte
« Le marché continue à réagir aux commentaires de Jerome Powell qui, en affirmant mardi que la Fed était prête à agir (pour maintenir l’expansion), a clairement signalé que la Fed n’allait pas laisser l’économie glisser vers la récession, que la Fed était prête à abaisser les taux », a commenté Alan Skrainka, de Cornerstone Wealth Management.
Selon l’outil FedWatch de la plateforme boursière CME, les investisseurs évaluent désormais à 58 % la probabilité que la Fed abaisse ses taux dès juillet.
Cette possible baisse des taux serait précipitée, de l’avis de nombreux observateurs du marché, par les conséquences de la guerre commerciale sans merci que se livrent la Chine et les États-Unis, ainsi que par les menaces du président américain, Donald Trump, d’imposer des taxes douanières au Mexique.
Car l’heure est aux inquiétudes: le Fonds monétaire international (FMI) a abaissé mercredi sa prévision de croissance pour la Chine, pourtant traditionnellement moteur de l’économie mondiale.
Cette dernière est « à un tournant délicat » en raison du regain des tensions commerciales, a souligné le FMI, exhortant les pays du G20 à maintenir les taux d’intérêt à des niveaux bas pour soutenir leur économie.
La Banque mondiale a, de son côté, abaissé nettement mardi ses prévisions de croissance mondiale pour cette année, à 2,6 % contre 2,9 % estimé en janvier.
Ce tableau relativement négatif de l’économie mondiale a été complété mercredi par les chiffres des créations d’emplois dans le secteur privé aux États-Unis, qui ont fondu à 27 000 nouvelles embauches en mai, un fort repli par rapport aux 271 000 du mois précédent, selon les données de l’enquête d’ADP.
Cette situation faisait notamment reculer à nouveau le taux d’intérêt de la dette américaine à dix ans, reflet des perspectives de croissance américaine, à 2,122 % vers 16H20 contre 2,129 % la veille à la clôture.
Parmi les nouvelles positives toutefois, la croissance de l’activité dans les services aux États-Unis s’est accélérée en mai, contredisant les prévisions des analystes.