Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

La Bourse de Toronto en baisse en fin de matinée

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Mis à jour il y a 3 minutes

La Bourse de Toronto en baisse en fin de matinée

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. Le principal indice boursier canadien a baissé vendredi, les entreprises et organisations du monde entier étant confrontées à des pannes dues à une mise à jour défectueuse du logiciel CrowdStrike, tandis que les marchés boursiers américains ont également chuté.

La Bourse de New York a ouvert en petite baisse, soupesant l’impact de la panne informatique géante qui a touché vendredi compagnies aériennes, banques et hôpitaux dans le monde, causée par une mise à jour d’anti-virus défectueuse.

             Pour (re)consulter les nouvelles du marché

 

Les indices boursiers à midi

Contexte

Les actions du Dow Jones étaient ébranlées par «des perturbations techniques généralisées risquant d’intensifier le recul des valeurs technologiques», a commenté Art Hogan de B. Riley Wealth Management.

Jeudi, Wall Street avait conclu en nette baisse, pour la deuxième séance de suite pour le secteur technologique.

L’indice Dow Jones avait lâché 1,29% à 40 665,02 points, le Nasdaq avait reculé de 0,70% à 17 871,22 points et le S&P 500 de 0,78% à 5544,59 points.

Sur la semaine jusqu’ici, seul le Dow Jones reste positif après un record historique mercredi. L’indice élargi, S&P 500 et le Nasdaq sont en passe de signer, eux, leur pire semaine depuis avril.

«La semaine dernière a été tout sauf ennuyeuse sur le marché boursier, et les choses sont devenues encore un peu plus excitantes ce matin», a ironisé Patrick O’Hare de Briefing.com évoquant la panne informatique touchant de nombreuses entreprises dans le monde.

Cette panne est liée à une interaction entre un antivirus de l’entreprise CrowdStrike et le système d’exploitation Windows de Microsoft, si utilisé dans le monde occidental.

Le titre de CrowdStrike (CRWD), qui plongeait de presque 20% dans les échanges avant l’ouverture, ne cédait plus que de 9,20% vers 14H15 GMT.

Microsoft (MSFT), une des premières capitalisations boursières mondiales, qui perdait 1,3% plus tôt, ne perdait plus que 0,24%.

La panne s’est répandue dans les entreprises se manifestant par le fameux « écran bleu de la mort », le message d’erreur de Microsoft qui s’est affiché sur d’innombrables écrans.

Elle a également fortement touché le secteur aérien à travers le monde. Les principales compagnies aériennes américaines comme Delta (DAL, -0,38%), United (UAL, +0,13%) et American Airlines (AAL, -0,47%), ont cloué momentanément leurs avions au sol, mais reprenaient du service. Quelque 1200 vols ont été annulés aux États-Unis.

Le plus important exploitant ferroviaire britannique a aussi été affecté, tout comme la Bourse de Londres, des médias australiens et français ou encore le système d’accréditation des JO de Paris. «CrowdStrike a identifié le bogue et corrigé sa mise à jour technique, de sorte que de nombreux systèmes revenaient en ligne», a souligné Patrick O’Hare.

Jennifer McKeown, de Capital Economics ne prévoyait «pas d’impact majeur sur la macroéconomie ou sur les marchés financiers à ce stade» même si la panne informatique a provoqué «d’énormes perturbations temporaires dans certains secteurs, notamment les voyages et la santé».

Les investisseurs réagissaient par ailleurs aux résultats de Netflix (NFLX), dont l’action était un peu boudée (-0,20% vers 14H10 GMT) même si les chiffres trimestriels du leader du streaming ont été meilleurs que prévu.

Netflix a dépassé les attentes de Wall Street avec 9,56 milliards de dollars américains de revenus, dont il a dégagé 2,15 milliards de bénéfice net. Le groupe californien a aussi gagné huit millions d’abonnés supplémentaires au deuxième trimestre à 277 millions.

American Express (AXP) chutait de 4,18% alors que son chiffre d’affaires trimestriel a déçu, s’élevant à 16,33 milliards de dollars américains, moins que prévu par les analystes. En revanche son bénéfice par action a été meilleur qu’attendu.

Alors que les taux obligataires remontaient légèrement à 4,23% au lieu de 4,20% pour ceux à dix ans, le marché restait nerveux et attentif aux méandres de la campagne présidentielle aux États-Unis.

Donald Trump a été formellement désigné candidat républicain à l’élection lors de la convention du parti jeudi soir, tandis que des incertitudes entourent le sort de la candidature du président démocrate Joe Biden.

Inscrivez-vous à notre infolettre thématique:

Finances personnelles — Tous les vendredis

Inspirez-vous des conseils de nos experts en planification financière et de toutes les nouvelles pouvant affecter la gestion de votre patrimoine.