REVUE DES MARCHÉS. Wal Street termine au vert, portée par les valeurs technologiques.
REVUE DES MARCHÉS. Wall Street a fini dans le vert mercredi, portée par la bonne santé des grandes valeurs technologiques et par la décision de la Réserve fédérale de maintenir ses taux directeurs inchangés.
Les indices
À Toronto, l’indice S&P/TSX termine la journée sur un gain de 173,34 points, ou de 1,08%, à 16 294 points.
À New York, le S&P 500 a grimpé de 40 points, ou de 1,24%, à 3 258 points.
Le Dow Jones a progressé de 160 points, ou de 0,61%, à 26 539 points.
Le Nasdaq a avancé de 140 points, ou de 1,35%, à 10 542 points.
Le contexte
La plupart des grands noms du secteur technologique ont fini en hausse mercredi alors même que les patrons d’Alphabet (la maison mère de Google), Apple, Facebook et Amazon étaient auditionnés par des parlementaires américains.
La commission judiciaire de la Chambre des représentants interrogeait les quatre dirigeants dans le cadre de son enquête sur d’éventuels abus de position dominante.
Sur le front monétaire, la Réserve fédérale a, sans surprise, décidé de laisser ses taux directeurs inchangés, dans une fourchette de 0% à 0,25%.
La politique accommodante de la puissante institution, qui entend maintenir les taux tant que l’économie américaine n’aura pas pleinement récupéré du choc provoqué par la crise sanitaire, a été bien accueillie des marchés.
«L’engagement de la Fed à soutenir l’économie y est pour beaucoup», note Chris Low de FHN Financial.
Depuis mars, elle a multiplié les actions pour permettre à l’économie américaine de continuer à fonctionner malgré la paralysie en mars et les tentatives de reprise depuis mai.
Elle a annoncé mardi qu’elle allait prolonger jusqu’au 31 décembre plusieurs programmes de prêts mis en place pour aider les entreprises et collectivités à faire face à la crise, et qui devaient initialement prendre fin «aux alentours du 30 septembre».
L’avalanche de résultats trimestriels s’est par ailleurs poursuivie à Wall Street.
L’avionneur Boeing (-2,83%), frappé de plein fouet par l’impact de la pandémie sur le transport aérien et l’interdiction de vol de son 737 MAX, a subi une lourde perte au deuxième trimestre et prévoit de ralentir encore davantage les cadences de production et de licencier encore plus de personnel.
Le groupe a aussi annoncé officiellement qu’il allait arrêter en 2022 la production de son mythique appareil 747, le «Jumbo jet».
Le conglomérat américain General Electric (-4,35%) a également fait part d’une importante perte nette entre avril et juin en raison de la baisse de ses activités dans les secteurs de l’aviation et de l’énergie à cause de la pandémie.
Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine reculait à 0,5724% vers 16H25 contre 0,5790% mardi soir.