Bourse: Wall Street fait une pause et termine en ordre dispersé
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 28 Décembre 2021(Photo: Getty Images)
REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a fait une pause mardi après deux records d’affilée et terminé en ordre dispersé une séance aux échanges peu étoffés.
Les indices boursiers à la fermeture
À Toronto, le S&P/TSX est fermé.
À New York, le S&P 500 a retraité de 4,84 points (-0,10%) à 4 786,35 points.
Le Nasdaq a perdu 89,54 points (-0,56%) à 15 781,72 points.
Le DOW a haussé de 95,83 points (+0,26%) à 36 398,21 points.
Le huard a descendu de 0,0021 $ US (-0,266 9%) à 0,7803 $ US.
Le pétrole a terminé en hausse de 0,52 $ US (+0,69%) à 76,09 $ US.
L’or a terminé en baisse de 2,70 $ US (-0,15%) à 1 806,10 $ US.
Le bitcoin a retraité de 3 413,05 $ US (-6,66%) à 47 815,88 $ US.
Le contexte
Après les fortes séances précédentes, « les investisseurs sont restés prudemment optimistes face aux nouvelles plutôt positives autour du variant Omicron », ont résumé les analystes de Wells Fargo.
La faible vigueur du marché mardi reflétait une séance de fin d’année « avec un manque d’intérêt tout simplement », a souligné pour sa part Maris Ogg de Tower Bridge Advisors.
« Le recul du Nasdaq n’est pas très convaincant. Plus de la moitié de mon écran est vert, l’autre est rouge. Il n’y a pas de tendance dominante », a observé la gestionnaire de portefeuille.
Selon elle, les investisseurs ont déjà « établi leur jugement sur Omicron et pensent que son impact ne sera pas important sur l’économie ».
« Une étude évaluait que l’impact du ralentissement lié au variant Delta avait coûté 1% au PIB américain, je pense que pour Omicron ce sera beaucoup moins », a encore souligné Maris Ogg.
Entre Noël et le jour de l’An, notait aussi Peter Cardillo de Spartan Capital, « il y a des ajustements de positions pour les comptes de fin d’année qui expliquent l’évolution divergente des indices ».
L’amplitude des mouvements est aussi accrue par le peu de volume des échanges à cette période de l’année.
« Je pense que c’était juste une pause, pas un changement du cœur », a ajouté l’analyste.
Les actions des compagnies aériennes, qui ont été malmenées depuis l’apparition du variant Omicron, ont repris du poil de la bête comme Delta Airlines (DAL) (+1,62%), American Airlines (AAL) (+2,04%) ou (UAL) (+1,55%).
Les croisiéristes restaient en baisse comme Norwegian Cruise (NCLH) (-1,04%) ou Carnival (CCL) (-0,24%).
Les titres des fabricants de vaccins Pfizer (PFE) et Moderna (MRNA) ont perdu plus de 2%.
Apple (AAPL) s’est replié de 0,58% à 179,29 $US, manquant le moment guetté par les investisseurs où le fabricant d’Iphones atteindra 3 000 milliards de $US de capitalisation.
Pour qu’Apple soit la première entreprise à atteindre ce montant, son titre doit s’échanger à 182,86 $US, pour le même volume d’actions.
Poids lourds du Nasdaq, Google (GOOG) (Alphabet) a lâché 1,09% à 2 928,96 $US, tandis que Facebook (FB) (Meta) est resté stable.
Sept des onze secteurs du S&P sont demeurés dans le vert, avec en tête les services d’utilité publique (+0,93%), les produits de consommation (+0,63%) et les matériaux (+0,56%). Étaient à la traîne, les technologies de l’information (-0,59%) et les services de communication (-0,29%).
Le secteur de la distribution a poursuivi sur sa lancée, confiant quant au dynamisme de la consommation américaine, à l’instar du discounter Walmart (WMT) (+1,44%), des grands magasins Macy’s (M) (+0,93%) ou de la chaîne d’électronique Best Buy (BBY) (0,44%).
Sur le marché obligataire, les rendements sur les bons du Trésor à 10 ans, se sont tendus très légèrement à 1,48%, contre 1,47% la veille.