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Bourse: Wall Street ouvre en hausse

AFP|Mis à jour le 12 juillet 2024

Bourse: Wall Street ouvre en hausse

(Photo: 123RF)

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a ouvert en hausse vendredi, au lendemain d’un décrochage des valeurs technologiques, soutenue par un nouveau reflux des taux obligataires ainsi que des résultats de banques globalement satisfaisants. Le principal indice boursier canadien a augmenté de plus de 150 points vendredi matin dans le cadre d’une hausse généralisée.

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Contexte

La place new-yorkaise surfait sur une nouvelle détente des taux obligataires, toujours inspirée par la bonne surprise de l’indice de prix à la consommation CPI, publié jeudi, qui a montré une baisse en juin sur un mois.

Le rendement des emprunts d’État américains à 2 ans, le plus représentatif des attentes du marché quant à la politique monétaire, s’est replié jusqu’à 4,47%, une première depuis quatre mois.

Wall Street a fait fi de l’indice publié vendredi des prix à la production, ou prix de gros, supérieurs de 0,2% en juin à ceux du mois précédent, alors que les économistes n’attendaient qu’une progression de 0,1%.

La Bourse de New York était aussi aidée par une vague de résultats de banques, considérés comme plutôt satisfaisants, dans l’ensemble.

Les résultats de JPMorgan Chase, Wells Fargo et Citigroup ont tous dépassé les attentes, que ce soit sur le chiffre d’affaires ou le bénéfice, ces banques ayant été dopées par leurs activités de marché.

«On voit des premiers signes d’une normalisation dans la banque d’investissement, qui avait beaucoup souffert ces deux dernières années avec le cycle de hausses de taux», a souligné Quincy Krosby, analyste de LPL Financial.

Malgré un chiffre d’affaires en hausse de 20% et un bénéfice supérieur de 25% à celui de la même période l’an dernier, les investisseurs faisaient néanmoins la fine bouche avec le géant JPMorgan Chase (JPM, -2,06%), retenant le relèvement des prévisions de coûts de fonctionnement sur l’ensemble de l’exercice.

Ils sanctionnaient aussi Wells Fargo (WFC, -7,15%) pour les mêmes raisons. Citigroup était également dans le rouge (C, -2,98%), bien qu’ayant enregistré les premiers effets positifs de son plan de transformation massif, qui va notamment entraîner la suppression de 20 000 postes.

Les opérateurs s’inquiétaient, entre autres, d’un sursaut des provisions pour créances douteuses dans les trois banques, conséquence de taux élevés et d’une dégradation de la conjoncture.

À Wall Street, «la question est de savoir si la transition hors des grandes capitalisations technologiques va se poursuivre», a expliqué Quincy Krosby.

Le mouvement s’était amorcé jeudi, le Nasdaq décrochant de près de 2%, tandis que le Dow Jones finissait dans le vert.

Plus notable encore, ce début de volte-face a donné un coup d’accélérateur à l’indice Russell 2000 (+3,57%), composé de PME, boudé depuis le début de l’année par les investisseurs. Il restait bien orienté vendredi en début de séance (+1,01%).

Les opérateurs appellent de leurs vœux, depuis des mois, cette rotation vers des valeurs délaissées, l’ascension fulgurante du Nasdaq et du S&P 500 cette année n’étant due qu’à une poignée de groupes technologiques, ce qui fait craindre une correction.

À la cote, Delta Air Lines perdait encore de l’altitude (DAL, -1,87%), lesté par la fonte de ses bénéfices, sur fond de surcapacités du secteur aérien par rapport à la demande. United Airlines (UAL, -1,87%) et American Airlines (AAL, -0,93%) marquaient aussi le pas.

Tesla rebondissait (TSLA, +2,17%) après sa dégringolade de la veille, déclenchée par l’information de l’agence Bloomberg selon laquelle le constructeur va repousser le lancement de son robotaxi de début août à octobre.

Le titre passait outre une note d’UBS, dont l’analyste Joseph Spak a estimé que l’envolée du cours était excessive, car alimentée, pour l’essentiel, par les espoirs de voir le groupe tirer profit de l’intelligence artificielle.

L’opérateur téléphonique AT&T (T, -1,09%) vivait mal l’annonce que des pirates informatiques ont eu accès à des données de «quasiment tous» ses clients, même si les informations effectivement récupérées ont été limitées.

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