REVUE DES MARCHÉS. Wall Street reste sans direction après la dernière réunion de la Fed en 2020.
REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé mercredi après la réunion monétaire de la Banque centrale américaine (Fed), un indicateur décevant et l’espoir, encore, d’un accord imminent sur un plan de soutien à l’économie.
Les indices
À Toronto, le S&P/TSX termine la journée sur un gain de 60 points, ou de 0,35%, à 17 567 points.
Le S&P 500 a avancé de 6 points, ou de 0,18%, à 3 701 points.
L’indice vedette le Dow Jones, a reculé de 44 points, ou de 0,15%, à 30 154 points.
Le Nasdaq s’est apprécié de 63 points, ou de 0,38%, à 12 658 points.
Le contexte
Les marchés ont relativement bien accueilli la décision de la Fed de poursuivre comme attendu sa politique monétaire ultra-accommodante même si elle n’a pas modifié le rythme et la composition de ses achats d’actifs, comme l’espéraient certains investisseurs et économistes.
L’indice Dow Jones a réduit ses pertes et celui du Nasdaq a accéléré dans le vert peu après la publication du communiqué de la Banque centrale à 14H00.
Le président de la Fed Jerome Powell a de nouveau promis d’«utiliser toute la palette d’outils à sa disposition pour soutenir l’économie en ces temps difficiles».
La Réserve fédérale a aussi révisé en hausse ses prévisions de croissance pour l’économie américaine à +2,4% cette année, puis +4,2% en 2021 et +3,2% en 2022.
Plus tôt le matin, les investisseurs avaient digéré avec un peu d’anxiété un mauvais indice des ventes au détail pour novembre aux États-Unis. Celles-ci ont plongé de 1,1%, la plus forte chute de cet indicateur de la consommation depuis avril, lors du déclenchement de l’épidémie aux États-Unis.
Les regards étaient aussi tournés vers le Congrès où démocrates et républicains pourraient enfin réussir à s’entendre sur un plan de relance, très attendu par les PME et les ménages.
Une proposition d’un montant total de 908 milliards de dollars a été présentée lundi par un petit groupe d’élus, faisant renaître l’optimisme.
La nécessité d’un nouveau plan de soutien immédiat à l’économie ne fait aucun doute, a aussi martelé le patron de la Fed.
«Le marché boursier semble avancer en pilote automatique pour la fin de l’année, ce qui devrait permettre aux cours de progresser à moins qu’ils ne heurtent un nid de poule imprévu», a commenté Sam Stovall de CFRA Research.
Parmi les valeurs du jour, le laboratoire Pfizer dont le vaccin a été donné aux premiers Américains depuis lundi, a trébuché (-2,22%). Le New York Times a rapporté qu’un soignant en Alaska avait été victime d’une sérieuse réaction allergique après l’administration du vaccin.
Le titre d’Alphabet, la maison mère de Google, a peu réagi (-0,27%) à l’annonce que plusieurs États américains engageaient de nouvelles poursuites contre le géant de l’internet, qu’ils accusent de pratiques anticoncurrentielles dans la gestion des publicités.
Twitter, sélectionnée comme une action «de choix» de l’année par une note d’analystes de JPMorgan a connu un plus haut en six ans en séance, avant de terminer en hausse de 2,31% à 54,04 dollars.
La plateforme américaine de commerce en ligne Wish a fait une entrée en Bourse par la petite porte, contrairement aux licornes tech Airbnb et DoorDash la semaine dernière. Introduit à 24 dollars à Wall Street, le titre a terminé en chute de 16,46%.
La fusion dans le cannabis, des producteurs canadiens Aphria et Tilray a été saluée par une montée de 18,55% du titre de Tilray.
Sur le marché obligataire, le rendement à 10 ans sur les bons du Trésor remontait à 0,9196% contre 0,9080% la veille.