REVUE DES MARCHÉS. Boeing a effectué son premier vol de certification pour le 737 Max.
REVUE DES MARCHÉS. L’indice vedette de la Bourse de New York, le Dow Jones Industrial Average, a pris plus de 2 % lundi, soutenu par l’envolée du titre de Boeing, qui a effectué le premier vol de certification du 737 MAX, son modèle phare.
Les indices
À Toronto, l’indice S&P/TSX a gagné 200 points, ou 1,32%, à 15 389 points.
À New York, le S&P 500 a grimpé de 44 points, ou de 1,47%, à 3 053 points.
Le Dow Jones a progressé de 580 points, ou de 2,32%, à 25 595 points.
Le Nasdaq a avancé de 116 points, ou 1,20%, à 9 874 points.
Le dollar canadien s’appréciait de 0,25%, à 0,7319$US.
Le baril de pétrole a haussé de 1,40$US, ou de 3,12%, à 36,69$US.
L’or a pris 4,10$US, ou 0,23%, à 1 784,40$US.
Le contexte
Poids lourd du Dow Jones, Boeing a vu son titre grimper de 14,40 % après le premier vol de certification du 737 MAX, qui était cloué au sol depuis plus d’un an après deux accidents mortels rapprochés.
D’autres vols vont avoir lieu dans les prochains jours et seront cruciaux pour la survie commerciale du moyen-courrier, qui représente plus de deux tiers du carnet de commandes de Boeing.
« Cela fait longtemps qu’il n’y a pas eu de bonne nouvelle du côté de Boeing et tout signe d’une lumière au bout du tunnel est positif », note Art Hogan, responsable de la stratégie marchés pour National Securities.
Les investisseurs ont par ailleurs bien accueilli en début de séance la hausse record des promesses de ventes de logements aux États-Unis en mai, qui ont bondi de 44,3 % après deux mois de forte baisse causée par les mesures de confinement pour endiguer la pandémie de Covid-19.
Si le nombre de nouvelles contaminations reste d’ailleurs alarmant dans de nombreux États américains, dont la Floride, le Texas ou l’Arizona, « le marché a préféré voir le verre à moitié plein alors qu’il avait vu le verre à moitié vide en fin de semaine dernière », observe M. Hogan.
Parmi les autres marqueurs économiques de la semaine, les acteurs du marché prendront connaissance des chiffres de l’activité manufacturière américaine en juin et des minutes de la dernière réunion monétaire de la Réserve fédérale (Fed) mercredi ainsi que des créations d’emplois et du taux de chômage aux États-Unis jeudi.
Mardi, le patron de la Fed, Jerome Powell, sera entendu devant une commission de la Chambre des Représentants. Dans des remarques livrées à l’avance, M. Powell a affirmé que le rebond de l’économie américaine avait commencé plus vite que prévu.
La place new-yorkaise et les autres marchés financiers américains seront fermés vendredi, veille du Jour de l’Indépendance aux États-Unis.
Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine reculait, s’établissant à 0,6266 % vers 16H45 contre 0,6413 % vendredi soir.
Anniversaire sans bougies pour Tesla
Parmi les valeurs du jour, l’action du groupe américain de cosmétiques Coty a bondi (+13,40 %) après l’annonce d’une participation de 20 % dans les produits de beauté de la femme d’affaires et vedette de la téléréalité Kim Kardashian West.
Tesla a célébré le dixième anniversaire de son entrée en Bourse en grimpant de 5,17 %. Le prix d’introduction du constructeur de véhicules électriques haut de gamme était de 17 dollars par action le 29 juin 2010. Une décennie plus tard, l’action s’échange à plus de 1 000 dollars.
Facebook est monté de 2,11 %. Le groupe est toutefois sous pression après les décisions d’entreprises comme Ford (+1,69 %), Starbucks (+2,67 %) ou Coca-Cola (+1,81 %) de suspendre toute publicité sur les réseaux sociaux pour protester contre la diffusion de messages haineux et racistes.
Gilead Sciences a reculé de 0,01 %. Le patron de la biotech américaine a annoncé lundi que le remdesivir, un antiviral ayant démontré une certaine efficacité pour les patients hospitalisés pour le Covid-19, serait vendu 390 dollars par dose pour les gouvernements des pays développés. Les patients disposant d’une assurance maladie privée doivent eux s’attendre à payer 520 dollars par dose.