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Bourse: Wall Street stable après les résultats d’entreprises

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Mis à jour le 16 avril 2024

Bourse: Wall Street stable après les résultats d’entreprises

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. Les indices boursiers européens ont profité du net rebond de l’activité post-COVID en Chine pour progresser mardi, au milieu d’une nouvelle série de résultats d’entreprises qui ont peu ému Wall Street, restée stable.

La Bourse de Toronto a clôturé en hausse.

 

Pour (re)consulter les nouvelles du marché

Les indices boursiers à la fermeture

À Toronto, le S&P/TSX a haussé de 42,71 points (+0,21%) à 20 684,68 points.

À New York, le S&P 500 a haussé de 3,55 points (+0,09%) à 4 154,87 points.

Le Nasdaq a terminé en baisse de 4,31 points (-0,04%) à 12 153,41 points.

Le DOW a terminé en baisse de 10,55 points (-0,03%) à 33 976,63 points.

Le huard a augmenté de 0,0002$ US (+0,0299%) à 0,7468$ US.

Le pétrole a terminé en hausse de 0,02$ US (+0,02%) à 80,85$ US.

L’or a haussé de 10,80$ US (+0,54%) à 2 017,80$ US.

Le bitcoin a clôturé en hausse de 912,40$ US (+3,10%) à 30 353,01$ US.

 

 

Le contexte

La Chine a annoncé une croissance au premier trimestre de 4,5% sur un an, portée notamment par des ventes au détail en augmentation de 10,6% sur un an en mars. «Les consommateurs ont commencé à dépenser» relève Stephen Innes, de Spi AM, qui note toutefois la faiblesse de la production industrielle.

Très orientés sur la croissance mondiale dont la Chine est le pilier, les indices européens ont gagné 0,47% à Paris, 0,59% à Francfort, 0,38% à Londres et 0,69% à Milan.

Si les résultats des entreprises américaines sont dans l’ensemble «solides», selon Craig Erlam, analyste d’Oanda, de trop bons résultats risquent de pousser la Banque centrale américaine (Fed) à continuer de durcir sa politique monétaire pour ramener au plus vite l’inflation proche de sa cible des 2%.

Un membre influent de la Fed, James Bullard, a déjà dit que la Fed pourrait encore monter ses taux trois fois, plus que ce qu’imaginent les investisseurs, a aussi remarqué M. Erlam.

«On n’a pas eu de crise du secteur bancaire, mais dans le même temps, il n’y a pas une totale confiance dans les banques non plus», Steve Sosnick d’Interactive Brokers évoquant les derniers chiffres de Goldman Sachs et de Bank of America.

Goldman Sachs (GS, -1,70% à 333,91$ US), affectée par la baisse des résultats de ses banquiers d’affaires et de ses courtiers au premier trimestre, a fait part mardi d’une baisse de son chiffre d’affaires et de ses bénéfices (-19%). Bank of America (BAC), la deuxième plus grande banque américaine par la taille des actifs, a vu son chiffre d’affaires trimestriel grimper, mais le montant des dépôts a reculé de 8% par rapport à il y a un an. Son titre a avancé de 0,63% à 30,56$ US.

Le laboratoire pharmaceutique Johnson & Johnson (JNJ, -2,81% à 161,01$ US) a publié une perte nette au premier trimestre, liée à des frais de litige, tout en relevant ses objectifs pour 2023.

Netflix (NFLX) a gagné des abonnés, mais affiché un bénéfice net en baisse sur un an au premier trimestre. Vers 17h, le titre grignotait 0,83% à 330,70$ US.

En Europe, le géant suédois de l’équipement telecom Ericsson a annoncé avoir renforcé son plan d’économies destiné à restaurer sa rentabilité, prévoyant un «environnement agité» cette année après un premier trimestre marqué par une chute attendue de ses bénéfices. L’action a dévissé de 8,59% à Stockholm à 5,39$ US.

L’action du vendeur en ligne de produits de beauté et nutrition The Hut Group (THG) a chuté de 19,84% à Londres après que le groupe a annoncé une perte nette multipliée par quatre en 2022 à près de 540 millions de livres. Lundi, il avait bondi de 45% sur un potentiel rachat du fonds de capital risque américain Apollo.