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Bourse: Wall Street tente de se ressaisir à la fermeture

LesAffaires.com et AFP|Publié le 27 mars 2019

REVUE DES MARCHÉS. « Le marché tente de venir à bout de sa crainte d’une économie à bout de souffle », dit un analyste.

REVUE DES MARCHÉS. Wall Street a reculé mercredi au terme d’une nouvelle séance sans grand élan, le marché étant rendu apathique par les craintes de ralentissement économique international bien qu’il ait tenté de se ressaisir en fin de séance.

À Toronto  S&P/TSX a reculé de 22 points, ou de 0,14%, à 16 132 points.

À New York, le S&P 500 a perdu 13 points, ou 0,46%, à 2 805 points.

Le Dow Jones a laissé aller 32 points, ou 0,13%, à 25 625 points.

Le Nasdaq a flanché de 48 points, ou de 0,63%, à 7 643 points.

Le contexte

Des indicateurs économiques décevants en Europe et en Chine, et la volonté de la Banque centrale américaine (Fed) de temporiser sur ses hausses de taux d’intérêt dans un climat économique mondial fragile pèsent sur la tendance depuis la fin de semaine dernière.

« Le marché tente de venir à bout de sa crainte d’une économie à bout de souffle », a commenté Adam Sarhan, de 50 Park Investment.

Après avoir nettement chuté en première partie de séance mercredi, les indices se sont ressaisis à mesure que la clôture approchait, sans toutefois parvenir à retourner la tendance avant que la cloche sonne.

« Les acheteurs sont intervenus dans la deuxième partie de la séance et cela veut dire que le marché reste optimiste quant au futur de l’économie mondiale », a affirmé Adam Sarhan, jugeant la récente chute des cours « exagérée ».

Mais la peur a l’air tenace, comme l’a suggéré une fois encore le marché obligataire américain.

Le taux d’intérêt à 10 ans sur la dette américaine, baromètre des perspectives de croissance et d’inflation aux États-Unis, a touché mercredi son plus bas niveau depuis décembre 2017.

De plus, le taux à trois mois a creusé son écart sur celui à 10 ans, un phénomène appelé communément « inversion de la courbe des taux » et qui a précédé de quelques trimestres la quasi-totalité des récessions américaines ces dernières décennies.

« Le marché obligataire et le marché des actions envoient des messages opposés », a affirmé Adam Sarhan.

Les analystes de la maison de courtage Charles Schwab y ont plutôt vu le verre à moitié vide, affirmant que « le malaise grandit ».