REVUE DES MARCHÉS. Les chiffres sur le chômage n'ont finalement pas eu raison de l'optimise de Wall Street.
REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a clôturé dans le vert jeudi, en dépit de mauvais chiffres sur les nouvelles inscriptions au chômage aux États-Unis. Toronto a toutefois terminé la journée en baisse.
Les indices
À Toronto, le S&P/TSX a perdu 59 points, ou 0,42 %, à 13 899 points.
Le S&P 500 a grimpé de 16 points, ou de 0,58 %, à 2 799 points.
Le Dow Jones a monté de 33 points, ou de 0,14 %, à 23 537 points.
Le Nasdaq a gagné 139 points, ou 1,66 %, à 8 532 points.
Le dollar canadien était stable (-0,06 %), s’échangeant contre 0,7083 $ US.
Le baril de pétrole a reculé de 0,28 $ US, ou de 1,41 %, à 19,59 $ US.
L’or a laissé aller 6,00 $ US, ou 0,34 %, à 1734,20 $ US.
Le contexte
Les États-Unis ont compté la semaine dernière 5,2 millions nouveaux demandeurs d’allocations chômage, selon les chiffres publiés jeudi par le département du Travail. Quelque 6,6 millions d’inscriptions avaient été enregistrées la semaine précédente.
Plus de 22 millions de personnes se sont inscrites au chômage en quatre semaines.
Malgré ces chiffres une nouvelle fois catastrophiques qui reflètent largement l’impact de la pandémie de coronavirus, les investisseurs ont préféré aller de l’avant et se raccrocher à des signaux plus positifs, juge Quincy Krosby de Prudential.
«Le marché comprend que c’est la situation à laquelle nous sommes confrontés. Il espère qu’il va y avoir une tentative de faire repartir l’économie», note Mme Krosby.
Le président américain doit à cet égard dévoiler dans la soirée son plan pour le redémarrage de la première économie mondiale, mise en sommeil pour enrayer la pandémie.
«Ce que le gouvernement veut avant tout, c’est que les petites et les moyennes entreprises puissent ouvrir à nouveau», indique Mme Krosby.
«Elles sont considérées comme la colonne vertébrale de l’économie américaine, car elles emploient deux salariés sur trois», rappelle l’experte.
La saison des résultats d’entreprises s’est par ailleurs poursuivie jeudi, la banque Morgan Stanley faisant à son tour état du lourd impact de la crise sanitaire sur ses activités dans le sillage de plusieurs de ses rivales. Son titre a reculé de 0,1%.
La société de gestion Blackrock (+3,6%) s’est elle montrée confiante pour le reste de l’année, assurant avoir limité les dégâts causés par la pandémie.
Selon les estimations du cabinet d’analyse financière Factset, les 500 plus grandes entreprises cotées à Wall Street devraient voir leurs bénéfices trimestriels reculer en moyenne de plus de 13%.
Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette des États-Unis reculait à 0,6173% contre 0,6316% la veille à la clôture.