Bourse: Wall Street termine en baisse

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé en baisse mardi, préoccupée par la nouvelle escalade des taux obligataires, les prix du pétrole et la possibilité de voir une banque centrale américaine plus agressive que prévu mercredi.

La Bourse de Toronto a perdu 1,3%, victime d’un déclin généralisé qui a suivi la publication de données faisant état d’une inflation plus forte que prévu pour le mois dernier.

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Les indices boursiers à la fermeture 

À Toronto, le S&P/TSX perdait 273,94 points (-1,34%) à 20 218,89 points.

À New York, le S&P 500 baissait de 9,58 points (-0,22%) à 4443,95 points.

Le Nasdaq perdait 32,05 points (-0,23%) à 13 678,19 points.

Le DOW diminuait de 106,57 points (-0,31%) à 34 517,73 points.

Le huard haussait de 0,0026$US (+0,35%) à 0,7446$US.

Le pétrole gagnait 0,31$US (+0,34%) à 91,79$US.

L’or baissait de 1,00$US (-0,05%) à 1952,40$US.

Le bitcoin gagnait 418,96$US (+1,56%) à 27 190,55$US.

Contexte

Une inflation plus élevée que prévu a «vraiment effrayé» les marchés boursiers canadiens mardi, a observé Kevin Burkett, gestionnaire de portefeuille chez Burkett Asset Management, établi à Victoria.

L’inflation annuelle a avancé à 4,0% en août, ce qui était supérieure à celle de 3,8% attendue en moyenne par les économistes de Bay Street.

Il s’agissait du deuxième mois consécutif de hausse pour l’inflation annuelle.

Les investisseurs digèrent maintenant l’idée qu’une autre hausse des taux d’intérêt de la part de la Banque du Canada pourrait être envisagée, a poursuivi M. Burkett.

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Pendant ce temps, les marchés américains étaient plutôt tranquilles à la veille de la prochaine décision de la Réserve fédérale américaine sur les taux d’intérêt.

La banque centrale américaine devrait maintenir son taux directeur stable, a estimé M. Burkett, mais comme toujours, les investisseurs seront intéressés par ce que les responsables ont à dire sur les mois à venir.

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De son côté, la Banque du Canada se trouve dans une situation plus délicate que la Fed, a-t-il poursuivi. Elle est sous pression pour maintenir à un faible niveau l’écart entre son taux directeur et celui de la Fed afin d’éviter une nouvelle faiblesse du dollar canadien. Un dollar canadien plus faible contribue à une inflation plus élevée, a-t-il expliqué.

Mais le consommateur canadien est également plus sensible aux hausses de taux en raison du fonctionnement de notre marché immobilier, a estimé M. Burkett. De nouvelles hausses représentent un risque pour le marché immobilier, a-t-il prévenu.

Au sud de la frontière, Instacart (CART) a fait son entrée sur le Nasdaq. Les actions de la société de livraison de produits alimentaires ont bondi de 30% peu après le début des négociations, avant de clôturer en hausse de plus de 12% à 33,70$US.

Les réactions à ce premier appel public à l’épargne n’ont pas été aussi festives que pour celui, très remarqué, de la société britannique de semi-conducteurs Arm Holdings la semaine dernière. L’opération a eu un tel succès qu’elle a entraîné tout le marché dans sa hausse.

Instacart est une entreprise assez différente d’Arm, bien qu’elles soient toutes deux actives dans le domaine de la technologie, a précisé M. Burkett. Son inscription à la Bourse n’a pas été aussi médiatisée.

Mais le fait que les deux sociétés aient été lancées au cours d’une année qui a vu moins d’introductions en Bourse que d’habitude montre que les valeurs technologiques suscitent toujours un intérêt, malgré l’incertitude du marché, a-t-il estimé.