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Bourse: Wall Street termine en forte hausse

LesAffaires.com et AFP|14 juillet 2020

Bourse: Wall Street termine en forte hausse

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a fini nettement dans le vert mardi, à l’issue d’une séance en dents de scie, marquée par les résultats trimestriels de plusieurs grandes banques américaines et l’espoir de mesures supplémentaires de soutien à l’économie.


Les indices

À Toronto, le S&P/TSX a monté de 269 points, ou de 1,72 %, à 15 908 points.

Le S&P 500 s’est apprécié de 42 points, ou de 1,34 %, à 3 197 points.

L’indice vedette de Wall Street, le Dow Jones, a gagné 556 points, ou 2,13 %, à 26 642 points.

Le Nasdaq a grimpé de 97 points, ou de 0,94 %, à 10 488 points.

Le dollar canadien baissait de 0,07%, à 0,7345$US.

Le pétrole a haussé de 0,20$US, ou de 0,50%, à 40,30$US.

L’or a perdu 1,70$US, ou 0,09%, à 1 812,40$US.

Le contexte

Selon des informations de presse, démocrates et républicains sont proches d’un compromis au Congrès pour voter de nouvelles mesures de soutien face à la crise liée à la pandémie de Covid-19.

« La promesse de mesures de stimulation budgétaire renforce les attentes économiques », observe Chris Low de FHN Financial.

Cette tendance s’est confirmée sur la place new-yorkaise, où plusieurs valeurs cycliques, qui dépendent fortement des fluctuations de l’économie, ont terminé en hausse.

Cela a notamment été le cas du constructeur d’engins de chantier Caterpillar (+4,83 %), qui fait partie du Dow Jones, et du fabricant de matériel agricole Deere & Company (+3,50 %).

La séance de mardi a également été animée par la publication avant l’ouverture des résultats du deuxième trimestre de plusieurs grandes institutions bancaires.

JPMorgan Chase (+0,57 %) et Citigroup (-3,93 %) ont fait mieux que prévu entre avril et juin, mais les deux banques ont dû mettre d’énormes sommes de côté pour faire face aux impayés de leurs clients respectifs.

Wells Fargo (-4,57 %), qui a pour sa part enregistré une perte nette de 2,4 milliards de dollars, a également dû provisionner 8,4 milliards de dollars pour se protéger face à une situation bien pire que prévu à cause de la pandémie.

Son directeur général, Charlie Scharf, a estimé dans un communiqué que « la durée et la sévérité de la crise économique (avaient) considérablement augmentées par rapport à ce que nous avions prévu le trimestre précédent ».

Le géant de la diffusion en continu Netflix et le groupe pharmaceutique Johnson & Johnson se plieront également à cet exercice dans les prochains jours.

Au rang des indicateurs, les prix à la consommation sont repartis à la hausse en juin aux États-Unis, à +0,6 %, après trois mois de recul en raison de la crise liée au Covid-19, selon l’indice CPI publié mardi par le département du Travail.

Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine s’établissait à 0,6233 % vers 16H30, en hausse par rapport à lundi soir (0,6184 %).