REVUE DES MARCHÉS. Les investisseurs étaient fébriles avant la publication des résultats d'Apple.
REVUE DES MARCHÉS. Wall Street a terminé en ordre dispersé mardi, à l’issue d’une séance marquée par des résultats mitigés d’entreprises américaines, les investisseurs se montrant par ailleurs fébriles avant la publication des comptes du géant technologique Apple.
Indices
À Toronto, le S&P/TSX a progressé de 84 points, ou de 0,55%, à 15 463 points..
Selon les résultats définitifs à la clôture, à Wall Street, le Dow Jones a gagné 0,21%, ou 51 points, pour terminer à 24 579,96 points.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a perdu 0,81%, ou 57 points, à 7 028,29 points.
L’indice élargi S&P 500 a reculé de 0,15%, ou de 4 points, à 2 640,01 points.
Contexte
«On approche le point culminant de la saison des résultats d’entreprises et celles qui ont publié leurs comptes (mardi) ont fait part de données très mitigées», a observé Peter Cardillo, de Spartan Capital.
Au rang des sociétés à l’honneur, le géant pharmaceutique Pfizer a pris 3,14%, le conglomérat qui fabrique notamment des rubans adhésifs 3M 1,94%, le fabricant d’électroménager Whirlpool 9,67%, l’entreprise de défense Lockheed Martin 1,45% et le fabricant d’imprimantes Xerox 11,40%.
À l’inverse, Harley-Davidson (-5,05%), Verizon (-3,25%) et le fabricant du Botox Allergan (-8,55%) ont été sanctionnés par les marchés.
Les courtiers ont en outre affiché une certaine «nervosité», de l’avis de M. Cardillo, avant la publication très attendue des résultats d’Apple après la clôture.
La marque à la pomme a pris tout le monde par surprise en début de mois en prévenant, fait rarissime, que son chiffre d’affaires et ses ventes d’iPhone avaient été plus mauvais que prévu sur les trois derniers mois de 2018, le premier trimestre de son exercice décalé.
Résultats de Facebook
Les valeurs du secteur technologique regroupées au sein du S&P 500 ont perdu en moyenne 1,01%.
Mardi, Apple a essuyé un nouveau coup dur: une faille permettant d’espionner les utilisateurs de FaceTime, son application d’appels vidéo, a été découverte.
Parmi les autres valeurs du jour, le fournisseur d’énergie Pacific Gas and Electric Company (PG&E), mis en cause dans des incendies meurtriers en 2017 et 2018 en Californie, a annoncé mardi sa faillite en se plaçant sous la protection du «chapitre 11», une disposition de la loi américaine qui permet à une entreprise de continuer à fonctionner normalement à l’abri de ses créanciers et à restructurer sa dette. Son titre a toutefois gagné 16,49%.
Le géant américain des puces électroniques Intel a annoncé son intention de développer son site de production en Israël, des ministres israéliens annonçant que la société allait investir 40 milliards de shekels (quelque 9,5 milliards d’euros) dans une nouvelle usine. Son cours de Bourse a reculé de 0,36%.
Après une année cauchemardesque pour Facebook, secoué par un flot quasi-ininterrompu de polémiques, le réseau social va tenter de redonner confiance aux usagers et aux investisseurs en publiant des résultats annuels mercredi. Son titre a perdu 2,22% à la veille de ses résultats.
La séance a également été marquée par l’ouverture d’une réunion de deux jours de la banque centrale américaine (Fed), à l’issue de laquelle aucune hausse de taux n’est toutefois attendue.
Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt sur la dette à dix ans évoluait à 2,712% vers 21H30 GMT, contre 2,744% lundi à la clôture, et celui à 30 ans à 3,044%, contre 3,066% la veille.