Bourse: Wall Street termine en ordre dispersé
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 13 septembre 2021(Photo: Getty Images)
REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé sur une note contrastée lundi, le marché cherchant une direction faute d’indicateurs majeurs et de résultats d’entreprises, avec l’inflation en tête.
La Bourse de Toronto a rebondi lundi grâce aux prix du pétrole brut et du gaz naturel, qui ont alimenté le secteur de l’énergie, sans toutefois parvenir à soutenir le dollar canadien.
Les indices
Le S&P/TSX de Toronto a haussé de 33,35 points, ou de 0,16%, à 20 666,41 points.
À New York, le S&P 500 a gagné 10,15 points, ou 0,23%, à 4 468,73 points.
Le Nasdaq a diminué de 9,91 points ou de 0,07% à 15 105,58 points.
Le Dow Jones a monté de 261,91 points, ou de 0,76% à 34 869,63 points.
Le huard a récolté 0,4% à 0,7904 dollar américain ($US).
Le pétrole a augmenté de 0,93 $US, ou de 1,33%, à 70,65 $US.
L’or a grimpé de 2,50 $US, ou de 0,14% à 1794,60 $US.
Le contexte
«On entre dans cette période un peu étrange, durant laquelle on manque de chiffres », a commenté J. J. Kinahan, responsable de la stratégie de marché chez TD Ameritrade. « C’est une sorte de no man’s land de données. Donc le marché cherche n’importe quoi pour se mettre en mouvement.»
Depuis vendredi, Wall Street a retrouvé un niveau de volatilité qu’il n’avait plus connu depuis quasiment un mois, à en juger par le principal indicateur en la matière, le VIX, signe que les investisseurs sont plus nerveux.
Le mouvement est accentué par la perspective de la journée «des quatre sorcières» (quadruple whitching day), vendredi, qui correspond à l’expiration combinée des contrats à terme et des options d’achat sur les indices boursiers et sur les actions individuelles.
L’événement, qui intervient quatre fois par an au début de chaque trimestre, est traditionnellement source de volatilité.
Pour J.J. Kinahan, les allées et venues du S&P 500, qui a oscillé toute la séance entre le rouge et le vert lundi, sont une illustration des phénomènes à prévoir cette semaine.
Au-delà de ces quelques jours sans marqueur économique important, la navigation à vue pourrait se poursuivre cet automne, malgré la réunion de la Banque centrale américaine (Fed). «Beaucoup d’entre nous doutent qu’elle apportera de la clarté» sur l’évolution de sa politique monétaire à court terme, selon l’analyste.
À la cote, les groupes pétroliers ont profité de l’accélération des cours de l’or noir, consécutive aux perturbations liées à l’ouragan Ida et à l’optimisme de l’OPEP pour 2022.
ExxonMobil (XOM) a gagné 2,58% à 55,37 dollars, Chevron (CVX), 1,98% à 97,97 dollars et ConocoPhillips( COP) 3,34% à 57,59 dollars.
En lévitation depuis le début de l’année, le titre du laboratoire Moderna (MRNA) a dérapé lundi (-6,60% à 419,72 dollars) après la publication, dans la revue médicale The Lancet, d’un papier dont les auteurs contestent le besoin de rappel pour les personnes vaccinées contre le Covid-19 en l’état des connaissances actuelles.
Dans une moindre mesure, Pfizer (PFE) (-2,22% à 44,58 dollars) et Johnson & Johnson (JNJ) (-0,70% à 165,80 dollars) ont également cédé du terrain.
Apple (AAPL) a repris son souffle (+0,39% à 149,55 dollars) après son décrochage de vendredi (-3,31%) consécutif au jugement d’un tribunal fédéral de Californie qui lui impose de permettre à des éditeurs d’applications de contourner les commissions conséquentes qu’il facture sur son App Store.
Le spécialiste des voyages spatiaux Virgin Galactic (SPCE) a abandonné 3,58% à 24,26 dollars, alors que l’attention médiatique se concentre sur le premier vol de tourisme spatial de SpaceX, la société d’Elon Musk, prévu mercredi.
Le géant chinois du commerce en ligne Alibaba (BABA) a pâti (-1,60% à 165,41 dollars) de l’information du Financial Times selon laquelle les autorités chinoises exigeraient du groupe la scission de son application de paiement Alipay pour isoler du reste les activités de crédit.
Après avoir franchi 1,35% vendredi à la suite de la publication d’un chiffre record des prix à la production aux États-Unis, le taux des emprunts d’État américains à 10 ans se stabilisait autour de 1,32%.