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Nouveaux records pour le S&P 500 et le Dow Jones

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 29 janvier 2024

Nouveaux records pour le S&P 500 et le Dow Jones

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé lundi bien mieux qu’elle avait commencé, poussant l’indice élargi S&P 500 et le Dow Jones à de nouveaux records, aidés par un repli des taux obligataires.

Le principal indice boursier canadien a augmenté lundi, les valeurs technologiques ayant contribué à générer des gains généralisés malgré la faiblesse du secteur de l’énergie.

 

Pour (re)consulter les nouvelles du marché


Les indices boursiers à la fermeture

À Toronto, le S&P/TSX a progressé de +74,78 points (+0,35%) à 21 200,06 points.

À New York, le S&P 500 a gagné +36,96 points (+0,76%) à 4 927,93 points.

Le Nasdaq a augmenté de +172,68 points (+1,12%) à 15 628,04 points.

Le DOW a terminé en hausse de +224,02 points (+0,59%) à 38 333,45 points.

Le huard a monté de +0,0019$ US (+0,2565%) à 0,7455$ US.

Le pétrole a clôturé en baisse de -0,98$ US (-1,26%) à 77,03$ US.

L’or a terminé en hausse de +14,10$ US (+0,70%) à 2 031,40$ US.

Le bitcoin a clôturé en hausse de +1 332,36$ US (+3,18%) à 43 177,91$ US.

 

Le contexte

Le repli des taux obligataires a nettement dopé les actions en deuxième partie de séance lorsque les rendements sur les obligations d’État ont chuté après une annonce du département du Trésor qui prévoit d’emprunter moins qu’anticipé.

«Le Trésor a publié une estimation de ses besoins de financement au premier trimestre de seulement 760 milliards de dollars [américains] (G$US), contre 816G$US auparavant», a souligné Karl Haeling de LBBW.

Les taux à dix ans sont ainsi tombés à 4,08% contre 4,13% la veille. Les taux courts à deux ans ont reculé à 4,32% contre 4,34%.

Vu la situation d’endettement des États-Unis et les bras de fer que cela suscite au Congrès, cette estimation d’emprunt «était un élément très surveillé par les investisseurs comme étant une source d’inquiétude», a commenté Angelo Kourkafas, stratège en investissement pour Edward Jones.

«La levée de cette inquiétude a joliment fait grimper les bons [ce qui fait baisser leur rendement] et a poussé à la hausse les actions de croissance», notamment celle du secteur de la technologie qui vont publier leurs résultats cette semaine, a ajouté le spécialiste.

Ainsi les parts de Microsoft (MSFT, +1,43% à 409,72$US) et de Meta (META, +1,75% à 401,02$US), dont les résultats sont attendus respectivement mardi et jeudi, ont atteint des plus hauts.

Les échanges ont été aussi caractérisés par une fuite du risque, a signalé Peter Cardillo de Spartan Capital, alors qu’on attend une réplique américaine à la mort de trois soldats américains en Jordanie.

Ce manque d’appétit au risque au vu de l’escalade potentielle de la situation géopolitique «s’est vu dans le dollar» (+0,19% face à l’euro vers 16h25) et dans les achats d’obligations, a ajouté l’analyste.

En outre, les investisseurs attendent l’issue d’une réunion monétaire de la banque centrale américaine (Fed) mercredi et espèrent avoir des indices sur le calendrier de futures baisses des taux.

Ailleurs à la cote, Boeing (BA, -0,14% à 205,19$US) s’est maintenu alors que l’avionneur publie mercredi ses résultats après avoir traversé une période mouvementée.

Les titres du groupe iRobot (IRBT) se sont écroulés de 8,77% à 15,50$US après qu’Amazon (AMZN) a annoncé renoncer au rachat du fabricant d’aspirateurs intelligents, la Commission européenne ayant ouvert une enquête pour évaluer l’impact de ce rachat sur la concurrence. La société a par ailleurs annoncé un plan de restructuration avec la suppression de 350 emplois.

Amazon a gagné 1,34% à 161,26$US.

Les titres de JetBlue (JBLU, -0,54% à 5,50$US) et de Spirit (SAVE, -3,52% à 6,03$US) ont continué leurs parcours en dents de scie dans le sillage du projet de fusion empêché par un juge au nom du respect de la concurrence.

La plateforme de finances personnelles Sofi Technologies a été vivement recherchée (SOFI, +20,21% à 9,16$US) après avoir affiché un bénéfice trimestriel pour la première fois grâce à une progression de son activité de prêts.

La société a aussi vu ses dépôts multipliés par six à 18,6G$US sur le trimestre. La compagnie prévoit pour 2024, un bénéfice par action entre 7 et 8 cents, quand les analystes misaient sur 5 cents.

Dans les finances, Affirm (AFRM), le spécialiste du paiement différé, a grimpé de presque 6% à 43,77$US.

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