Les employés du CN et du CPKC pourront faire la grève dès le 22 août
La Presse Canadienne|Publié le 09 août 2024Dans deux décisions rendues vendredi, le CCRI a affirmé qu’un arrêt de travail ne poserait pas de «danger grave» pour la santé ou la sécurité publique. (Photo: Nathan Denette / La Presse Canadienne)
Le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) a déclaré que les services fournis par les employés des compagnies de chemin de fer ne constituaient pas un travail essentiel, ouvrant la voie à une grève générale dans moins de deux semaines.
Dans deux décisions rendues vendredi, le CCRI a affirmé qu’un arrêt de travail ne poserait pas de «danger grave» pour la santé ou la sécurité publique, malgré les inquiétudes concernant la sécurité alimentaire, l’approvisionnement en carburant et le traitement de l’eau.
Par conséquent, en cas d’arrêt de travail, les employés des deux principales compagnies de chemins de fer ne seraient pas obligés de continuer à transporter des marchandises, y compris des produits de base essentiels comme le chlore pour l’eau et le propane pour les centres de soins.
La période de négociations de 13 jours ordonnée par le tribunal signifie que si de nouveaux contrats ne peuvent être conclus, une grève nationale pourrait avoir lieu dès le 22 août.
Les expéditeurs et les producteurs affirment que l’éventuelle mesure de grève des travailleurs de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN) ou de la Compagnie du Canadien Pacifique à Kansas City (CPKC), ou des deux simultanément, arrêterait le trafic de marchandises, encombrerait les ports et perturberait les industries.
En mai, le ministre du Travail à ce moment, Seamus O’Regan, a demandé à la Commission des relations industrielles d’examiner si un arrêt de travail mettrait en danger la santé et la sécurité des Canadiens après que le syndicat eut voté en faveur d’un mandat de grève à une écrasante majorité.