Certains prétendent que c’est futile. D’autres, que c’est inutile. Probablement parce qu’ils ou elles croient que la notion de bonheur ne peut être que psycho pop ou ésotérique. Qu’on ne peut, d’un point de vue scientifique, l’évaluer, le comparer et, ultimement, l’améliorer. Que la subjectivité et la relativité associées au bonheur le rendent, à toute fin pratique inutilisable et de ce fait, caduc. Pas chez Léger. En recherche, il y a un principe fondamental qui nous anime. «Tout ce qui se mesure s’améliore». Nous appliquons ce principe au bonheur. C’est pourquoi nous avons imaginé, développé et lancé l’Indice de bonheur Léger.
Comment?
En questionnant les gens et en leur demandant, toujours en utilisant la même échelle, d’évaluer leur niveau de bonheur, parce que nous sommes les seuls, individuellement, à pouvoir le faire. Ce principe d’autoévaluation du bonheur est connu et reconnu un peu partout dans le monde. En posant aussi des questions. Beaucoup de questions. Des centaines, voire des milliers de questions. En croisant des données et en calculant les relations de causes à effets liés à des valeurs, des opinions, des comportements, des attitudes.
Pourquoi?
Pour mieux comprendre l’humain et la société dans laquelle nous vivons. Comprendre le bonheur et les facteurs qui l’influencent, c’est se donner une chance d’améliorer notre bien-être, tant celui individuel que collectif. Qu’on le veuille ou non, consciemment ou pas, nous cherchons tous à améliorer notre sort, notre bonheur. L’IBL (l’Indice de bonheur Léger) le permet.
S’intéresser au bonheur comme nous le faisons, c’est aussi fournir des informations pertinentes aux différents décideurs pour les aider à mieux cerner l’état d’une société, d’une collectivité ou de tout groupe donné. Politiciens, gestionnaires, actionnaires, propriétaires, administrateurs, tous peuvent puiser des informations qui leur permettront de mieux «comprendre le monde», notre mission, chez Léger.
Le bonheur et les Québécois
Sommes-nous heureux? Cette question qui fait constamment surface et dont les réponses varient en fonction des personnes à qui on la pose. Soyons clairs, les Québécois, globalement, s’avouent assez heureux avec un IBL moyen qui tourne autour de 75 sur 100. Si on compare cette moyenne avec le reste du Canada, nous ne sommes ni plus ni moins heureux que nos amis Canadiens, mais si on la compare avec celle des Français, la différence est énorme. On parle de plus de neuf points d’écart! L’IBL est en mesure d’expliquer précisément cette différence en analysant la performance des Québécois et des Français pour les 25 facteurs d’influence du bonheur.
Au Québec, il n’y a pas de poche de bonheur, pas plus que de malheur. L’évaluation du bonheur varie peu, ce qui démontre la nature égalitaire de notre société. Les écarts sont toutefois plus marquants lorsque l’on s’attarde à certains segments de la société (notre profil socio démographique par exemple) ou à certains facteurs plus spécifiquement.
C’est par ces analyses plus fines que nous pouvons porter certains jugements, poser certains constats et contribuer à identifier des solutions pour les améliorer.
L’Indice de bonheur Léger, par l’étendue de ses données et les sujets abordés, représente un observatoire social unique qui constitue une véritable richesse. À nous de l’exploiter.
Pour calculer gratuitement votre Indice de bonheur Léger, rendez-vous au : indicedebonheur.com.
Un service complet aux entreprises est également offert. Pour tous les détails, consultez : https://indicedebonheur.com/fr/bonheur-au-travail/definition/
Article rédigé par Pierre Côté, Directeur de recherche et chargé de l’IBL