Si la crise sanitaire a ramené à l’avant-plan le fossé qui sépare encore aujourd’hui les femmes des hommes entrepreneurs, celle-ci a également permis à ces femmes en quête d’un monde plus juste d’avoir une plus grande portée que jamais auparavant. Tout comme le slogan de la 44e édition du concours ARISTA, ces femmes sont en tête du changement et se méritent, elles aussi, de nombreux honneurs. Sylvie Gasana, directrice régionale de Femmessor Laval, avec qui la Jeune chambre de commerce de Montréal (JCCM)a eu la chance de s’entretenir il y a quelques semaines, explique d’ailleurs que les jeunes femmes entrepreneures, notamment les immigrantes et celles issues de diverses cultures, sont pleines de convictions qu’elles transposent dans leurs affaires.
« La relève entrepreneuriale féminine est une clientèle chez qui les valeurs sociales et environnementales sont très fortes. On le voit d’ailleurs dans la présentation de leurs modèles d’affaires. Elles ont ce goût de changer les choses et de continuellement se poser des questions. »
Engagée et engageante, selon Sylvie, cette relève féminine ne cessera de nous épater au cours des prochaines années.
« Je pense qu’on va voir une jeunesse qui travaille peut-être actuellement en entreprise, mais qui va justement sortir des milieux de travail traditionnels pour démarrer son propre projet pour avoir un plus grand impact. Il faut les encadrer, comprendre leur modèle d’affaires et les accompagner pour qu’elles puissent croître. »
Nombreuses sont les ressources qui, comme la JCCM ou Femmesor, peuvent les aider à se tailler une place dans un monde en pleine transformation, mais encore faut-il que ces femmes sachent qu’elles existent. Le concours ARISTA, en offrant une bourse et un important rayonnement à ses lauréates, peut certainement les aider. Le concours souhaite d’ailleurs encore une fois cette année permettre à plusieurs femmes d’avoir accès à des ressources et à un réseau qui, ensemble, leur permettront de se faire entendre par un plus grand nombre.
Une ode à la relève féminine
L’édition 2020 du concours ARISTA a récompensé huit femmes sur un total de onze lauréats et lauréates, envoyant ainsi un message clair à la relève féminine. Pour son édition 2021, ARISTA a fait l’effort de féminiser l’ensemble de ses catégories, même celles qui attirent généralement plus de candidatures masculines, comme celles du repreneuriat et de la technologie, pour que les femmes, au même titre que les hommes, puissent s’y reconnaître. Son jury compte également plusieurs femmes, dont une à sa tête. C’est Geneviève Provost qui est associée et directrice pour la région du Québec et de la Capitale nationale chez Deloitte, qui en est la présidente d’honneur cette année. Sous sa gouverne, les membres du jury formé de 60 personnalités aguerries du milieu des affaires devront évaluer les dossiers des centaines de candidatures reçues.
De celles-ci, les 30 candidatures les plus prometteuses pourront rencontrer les membres du jury. Lors du Gala ARISTA qui se tiendra l’automne prochain, 11 lauréates et lauréats seront récompensés. En plus de recevoir une bourse, les gagnantes et gagnants bénéficieront d’une grande visibilité et d’un rayonnement à travers le réseau de la JCCM et celui de la communauté d’affaires de la province. Jeunes cadres, professionnelles, travailleuses autonomes et entrepreneures ont jusqu’au 20 avril prochain pour soumettre leur candidature.
Pour découvrir la liste complète des différentes catégories et soumettre une candidature à la 44e édition du concours ARISTA de la JCCM, rendez-vous ici.
La Jeune Chambre de commerce de Montréal (JCCM) est un regroupement de professionnel.le.s, entrepreneur.e.s et étudiant.e.s âgé.e.s de 18 à 40 ans. Fondée en 1931, elle compte aujourd’hui près de 1 600 membres, dont près de 150 bénévoles, ce qui fait d’elle la plus grande jeune chambre au monde.
