Leadership au féminin– Julie Blackburn, chef de Région Est du Canada, Planification Financière chez Gestion de patrimoine TD, est une professionnelle chevronnée forte d’un long parcours en gestion de patrimoine. Soutenue depuis toujours par son entourage, elle comprend l’importance, entre autres, d’un réseau de femmes pour assurer le succès d’une carrière professionnelle en finance.
Julie Blackburn est catégorique, elle doit sa confiance en elle à la pratique quotidienne de sport pendant sa jeunesse. En effet, les compétitions sportives ont été une belle école pour la future gestionnaire, lui permettant notamment de développer son leadership en plus de l’aider à comprendre comment composer avec les échecs.
Quand Julie choisit la finance, après avoir pensé faire carrière en communication ou en relations internationales, sa mère est là pour la soutenir. « Elle m’a laissé faire mes choix et mes erreurs et découvrir par moi-même ce que j’aimais et ce que je n’aimais pas. » Selon Julie, c’est le plus important : outiller les femmes pour qu’elles puissent faire les choix qui leur conviennent.
La force du réseau
En plus de sa famille, Julie a la chance d’être entourée de plusieurs personnes clés sur lesquelles elle peut s’appuyer, dans les meilleurs moments comme dans les temps plus difficiles. Tout d’abord, elle a eu le privilège de travailler avec de nombreuses collègues et mentores, qui ont marqué sa carrière et lui ont permis de développer ses compétences de gestionnaire, compétences qui lui sont utiles tous les jours dans le cadre de son emploi. De plus, elle peut compter sur un groupe d’amies provenant d’horizons divers qu’elle côtoie régulièrement et qui l’inspirent par leur parcours et par leur partage de réflexions et d’idées.
Julie reconnaît que les femmes en finance ont besoin, peut-être plus que dans d’autres milieux, de se soutenir. En effet, bien qu’elle considère que le milieu des affaires a énormément évolué depuis quelques années, et que cette évolution va en s’accélérant en ce qui concerne la place des femmes occupant des postes de gestionnaires, elle sait que du chemin reste à faire. « Je crois qu’il faut encore bousculer certaines idées préconçues qui subsistent si nous désirons arriver à une plus grande représentativité des femmes et des personnes provenant de la diversité dans les CA et les postes de hautes directions des entreprises », souligne-t-elle.
À ce titre, elle est très fière des actions posées par la TD visant à faire plus de place aux personnes issues de la diversité qui ont été trop longtemps exclues de la discussion. En ce qui a trait aux femmes, par exemple, l’entreprise s’est notamment engagée à ce que, d’ici 2025, elles occupent 45 % des postes de vice-président et de niveau supérieur au Canada.
S’impliquer pour redonner à la communauté
Aujourd’hui, elle souhaite à son tour soutenir les générations futures de femmes qui commencent leur carrière. Pour ce faire, en 2013, elle a cofondé avec un groupe de femmes d’affaires de la ville de Québec, un réseau de femmes professionnelles où ces dernières peuvent s’entraider dans leurs différentes entreprises et surtout échanger au sujet de leurs défis, de leurs aspirations et des meilleures pratiques d’entreprises.
En plus de cette initiative, elle donne de son temps au quotidien en faisant du mentorat auprès de jeunes femmes. Elle partage avec elles ses expériences passées (les bons, comme les moins bons coups) et surtout, les apprentissages qu’elle en a tirés. Et elle ne manque jamais l’occasion de leur répéter à son tour les mots si souvent entendus dans son enfance : « Allez-y, vous êtes capables ! Vous avez tout le talent pour accomplir les projets qui sont chers à votre cœur ».