Des concessionnaires automobiles résilients répondent à la demande comprimée des consommateurs
Banque Scotia|Mis à jour le 12 juin 2024Malgré les défis posés par la vente de véhicules neufs en temps de pandémie, l’équipe de financement automobile de la Banque Scotia aide les concessionnaires automobiles à composer avec les hauts et les bas de leur industrie.
Les ventes d’automobiles au Canada ont ralenti au début de la pandémie, mais elles ont rebondi rapidement, selon Sylvie Gagnon, première directrice et chef de marché, Financement automobile de la Banque Scotia au Québec : « Même en période de crise, les consommateurs achètent des automobiles, puisqu’il s’agit d’une nécessité et non d’un luxe pour bon nombre de gens. Durant la pandémie, certaines personnes ont préféré se déplacer en automobile plutôt que de prendre le transport en commun ou de faire appel au covoiturage. »
Mme Gagnon fonde ses observations sur les données de la Banque Scotia portant sur les ventes des concessionnaires automobiles au Canada, qui ont chuté de 74 % sur douze mois en avril 2020, avant de remonter rapidement la pente au cours des mois suivants, terminant l’année avec un recul de seulement 20 % par rapport aux ventes enregistrées l’année précédente. Dernièrement, les Études économiques de la Banque Scotia ont dévoilé que, sur un mois, les ventes d’automobiles au Canada avaient augmenté de 10 % en février, réduisant l’écart des ventes de véhicules sur douze mois à 9,9 % 1.
Il s’agit d’une volte-face remarquable, lorsqu’on considère les mesures de confinement ayant forcé la fermeture de bon nombre de concessionnaires et entraîné des difficultés d’approvisionnement en puces à l’échelle mondiale, ce qui a gêné la production de nouveaux véhicules et réduit les stocks d’automobiles dans plusieurs salles d’exposition.
Sylvie Gagnon attribue la reprise des activités au savoir-faire des concessionnaires au Canada : « Ils font partie des entrepreneurs les plus résilients et créatifs du secteur du détail au Canada et la pandémie leur a permis de donner la pleine mesure de leurs capacités à s’adapter. Dès le début de la pandémie, bon nombre de concessionnaires ont revu leur structure de coûts, ont cherché à réaliser des gains d’efficience opérationnelle et ont travaillé avec les fabricants afin de gérer le mieux possible la composition de leurs stocks. Profitant des programmes de report de remboursements d’emprunts et des mesures d’aide proposées par les divers paliers gouvernementaux, les concessionnaires ont mis en place des mesures de contrôle des coûts, se sont concentrés sur la prestation de services aux clients existants et ont mis en œuvre des stratégies de marketing énergiques pour répondre à la demande comprimée des acheteurs potentiels. »
La Banque Scotia a aussi aidé plusieurs concessionnaires à s’adapter aux nouvelles réalités. « En temps de pandémie, nous avons proposé plusieurs programmes d’aide adaptés à leurs besoins spécifiques », indique Sylvie Gagnon. D’autre part, après que les concessionnaires eurent été forcés de fermer leurs portes en raison des mesures sanitaires, la Banque Scotia les a aidés en mettant en place des processus adaptés à la nouvelle réglementation gouvernementale afin de pouvoir continuer à vendre des véhicules. Les concessionnaires automobiles sont parvenus à continuer à offrir leurs services de manière pratique et en toute sécurité en misant sur les processus actuels qui permettent aux clients potentiels de magasiner un véhicule en ligne.
Des conseils sur mesure pour toutes les situations
D’après Mme Gagnon, les spécialistes en financement automobile de la Banque Scotia ont l’habitude d’appuyer les concessionnaires. « Nous avons traversé ensemble la dernière crise économique de 2008. Depuis 63 ans, nous sommes un partenaire fiable et présent. Nos équipes travaillent en étroite collaboration avec les concessionnaires pour faciliter leurs projets d’expansion ou afin de planifier adéquatement la relève. Nous tissons des liens étroits avec eux pour les aider à atteindre leurs objectifs. »
Les concessionnaires sont doués pour s’adapter aux besoins de leur clientèle et pour s’ajuster en fonction de l’évolution de l’industrie. « Présentement il y a une popularité et un intérêt grandissant pour les véhicules électriques. Les manufacturiers et les concessionnaires doivent répondent à ces nouvelles réalités et s’ajuster », ajoute Mme Gagnon.
Malgré les aléas du marché, les consommateurs continueront de rêver à de nouveaux véhicules rutilants et les concessionnaires seront achalandés. « L’industrie se transformera, mais les concessionnaires sauront tirer leur épingle du jeu. Ils sont résilients et, comme toujours, nous serons là pour leur offrir des conseils, de nouveaux programmes et notre soutien indéfectible », conclut Mme Gagnon.