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Atténuer adéquatement les risques éthiques : des exemples concrets

Praxie|Mis à jour hier à 0h09

La gestion des risques éthiques est un défi stratégique pour les entreprises. Bon nombre d’entre elles l’ont compris et ont mis en place différentes mesures ayant pour objet d’atténuer ces risques. Pour que ces mesures soient efficaces, les entreprises ont tout intérêt à s’inspirer de l’analyse de leur inhérence, analyse reposant sur les chances que les risques se réalisent et, le cas échéant, des conséquences qu’ils peuvent engendrer. Rappelons qu’un risque éthique est une situation où un·e représentant·e de l’entreprise (employé·e, membre de la direction et du conseil d’administration) adopte une inconduite sur le plan éthique.

Concernant les mesures visant à diminuer la probabilité d’occurrence des inconduites, les entreprises doivent s’attaquer aux facteurs favorisant ce type de comportement. Le premier de ces facteurs est les gains qu’une personne peut obtenir en adoptant l’inconduite. Certains de ces gains sont accordés par l’entreprise, comme l’obtention d’une rémunération incitative, une promotion ou une évaluation de rendement positive. L’entreprise doit donc s’assurer que l’obtention de ces marques de reconnaissance est tributaire de l’intégrité de la personne qui les reçoit. À titre d’exemple, on évite de récompenser la performance d’un vendeur si on soupçonne qu’il ment au client.

Il demeure que pour certaines inconduites, ces gains ne sont pas attribués par l’entreprise. C’est le cas lorsqu’une personne accepte un pot-de-vin ou favorise son intérêt au détriment de celui de l’entreprise dans une décision. Pour ces cas de figure, l’entreprise doit s’assurer de mettre en place des contrôles efficaces et prévoir des sanctions qui décourageront ces inconduites. Le deuxième facteur repose sur l’insensibilité de la personne à l’existence même de l’inconduite, voire à sa gravité. Pour atténuer cette cause, des mesures, comme la mise en place de formations, d’un code d’éthique et de politiques sont de mise.

Advenant le cas où ces mesures d’atténuation ne réussissent pas à éviter une inconduite, on doit en trouver d’autres pour atténuer les conséquences qu’elle peut engendrer. La première de ces conséquences est les torts que subiront les victimes de l’inconduite. L’atténuation de cette conséquence se fait par l’obtention des couvertures d’assurance offertes, comme une assurance en responsabilité civile ou juridique.

La deuxième conséquence et non la moindre est la perte de réputation que peut causer l’inconduite. Deux démarches peuvent être adoptées pour atténuer cette conséquence. La première consiste à mettre en place une ligne de signalement. Le fait d’être informé rapidement d’une inconduite permet de la gérer adéquatement avant qu’elle ne fasse l’objet d’une couverture médiatique. La deuxième démarche repose sur la mise en place des mesures visant à atténuer la probabilité d’occurrence telle qu’elle est présentée plus haut. La présence de ces mesures permettra à l’entreprise de montrer aux parties prenantes qu’elle a pris les moyens raisonnables pour éviter ce type de situation, permettant ainsi de conclure que l’inconduite est un accident et non de la négligence de la part de la direction.

Praxie accompagne les entreprises dans la gestion de leurs risques éthiques. Découvrez notre démarche simple et adaptée. Diagnostic éthique, culture éthique, gestion des conflits d’intérêts, politiques et code de conduite ou formation sur l’éthique.