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Épargne et flexibilité, un duo cool!

Normandin Beaudry|Mis à jour le 12 juin 2024

Épargner pour la retraite représente non seulement un défi de taille, mais aussi une préoccupation significative dans la planification financière de la majorité des travailleurs qui atteignent un certain âge.

La santé financière à la retraite est d’ailleurs un sujet amplement discuté et médiatisé depuis quelques années, et pour cause. Dans un récent rapport publié par Ryerson University’s National Institute on Ageing (NIA), en collaboration avec HomeEquity Bank et Ipsos, 77 % des Canadiens âgés entre 55 à 69 ans affirment que la pandémie les a rendus plus préoccupés par la santé financière et le bien-être financier de leur famille, et 79 % des 55 ans et plus pensent que les régimes d’épargne-retraite gérés et réglementés par les gouvernements, comme les Régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER), le Régime de pensions du Canada (RPC)/Régime de rentes du Québec (RRQ) et la pension de la Sécurité de la vieillesse (SV), ne seront pas suffisants pour leur assurer une retraite confortable.

En parallèle, le marché du travail est en pleine crise avec la pénurie de main-d’œuvre. Non seulement les plus jeunes générations prennent leur place dans les organisations, avec des exigences qu’il faut dorénavant considérer, mais les travailleurs plus expérimentés sont de plus en plus nombreux à vouloir modifier leur façon de concilier travail et vie personnelle. Ces nouvelles pressions sur l’employeur l’obligent à concevoir son offre différemment, à y intégrer davantage de flexibilité s’il souhaite se distinguer de la compétition pour attirer le talent et en optimiser la performance.

Pour les plus jeunes générations d’employés, la retraite est bien souvent un concept abstrait et peu menaçant, notamment en raison de l’horizon temporel. Pour certains travailleurs plus âgés, le concept de la retraite commence à prendre d’autres formes : retraite progressive, travail à temps partiel, changement d’emploi ou de poste pour reconfigurer leur rôle et leurs responsabilités, etc. Et pour d’autres, la retraite n’est pas envisagée et ils pensent même ne jamais la prendre.

Ces différentes perspectives peuvent entraîner l’inertie face à l’épargne, un manque d’intérêt qui se manifeste souvent par un manque de planification et de participation aux efforts d’épargne, malgré les régimes en place chez l’employeur.

Pensons moins loin, mais plus large

Pour susciter l’intérêt et créer le désir, il faut parfois redéfinir. Au cours d’une vie, plusieurs projets et objectifs se succèdent, la retraite étant l’un d’eux. Si l’on dissociait l’épargne de la retraite, les employés y trouveraient peut-être un peu plus d’avantages.

En liant l’épargne à des projets concrets et emballants, comme l’achat d’une propriété, un mariage, des naissances, une année sabbatique, l’éducation des enfants… et, éventuellement la retraite, on crée la volonté d’épargner. On crée ce qu’on appelle une « empreinte émotive ».

L’empreinte émotive associée à la réalisation de projets à court ou à moyen terme est beaucoup plus forte, contrairement aux projets à plus long terme comme la retraite. Chez Normandin Beaudry, nous avons baptisé ce concept : l’Autoroute de l’ÉpargneMD. Cela consiste à permettre des entrées et des sorties de fonds flexibles, selon les priorités et les besoins de chaque individu. Il faut donc transformer le régime de retraite existant pour qu’il prenne la voie de l’Autoroute de l’ÉpargneMD, en y intégrant les outils et véhicules disponibles pour le rendre plus flexible.

En plus du traditionnel régime de retraite, on pourra par exemple promouvoir le régime d’accession à la propriété (RAP) à partir des sommes économisées dans un REER collectif. On ajoutera également une composante de compte d’épargne libre d’impôt (CELI) collectif comme véhicule permettant de la flexibilité pour les sorties de fonds en cours de carrière. La flexibilité de choix de véhicules ne doit pas obligatoirement être accompagnée d’une contribution de l’employeur. Le simple fait d’offrir un éventail de véhicules aux employés, avec des frais bien négociés, représente un avantage fort intéressant.

Épargner. Oui, je le veux!

Des employés motivés à épargner pour réaliser des objectifs concrets à plus court terme prendront du même coup l’habitude de l’épargne. Cette habitude leur permettra de se préparer pour des objectifs à plus long terme ou encore incertains, comme la retraite, et par le fait même, d’accorder plus de valeur au régime offert par leur employeur. Un tel régime d’épargne, bien communiqué, pourrait facilement devenir un élément distinctif d’une marque employeur.

 

Fondée en 1992, Normandin Beaudry joue un rôle de premier plan dans le secteur des services-conseils en actuariat et rémunération globale au Canada. Depuis ses bureaux de Montréal, de Toronto et de Québec, une équipe de plus de 350 personnes sert une clientèle pancanadienne dans les diverses expertises au service de la rémunération globale : retraite, épargne, gestion d’actifs, administration des régimes de retraite, assurance collective, rémunération, santé, performance et communication.