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Vingt recommandations pour relancer Montréal

La Presse Canadienne|Publié le 02 juin 2020

Vingt recommandations pour relancer Montréal

(Photo: Andrew Welsch/ Unsplash)

Le comité d’experts présidé par l’économiste Luc Godbout, mis sur pied par la Ville de Montréal, a déposé mardi une vingtaine de recommandations afin d’assurer une relance vigoureuse de l’économie de la métropole.

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a dévoilé le rapport en conférence de presse en compagnie de M. Godbout et de ses collègues Richard Sheamur, professeur et directeur de l’École d’urbanisme de l’Université McGill, et Raquel Fonseca, titulaire de la Chaire de recherche sur les enjeux économiques intergénérationnels de l’Université du Québec à Montréal.

D’entrée de jeu, le rapport, intitulé « Du confinement à la relance : pour une métropole résiliente », souligne que l’économie prépandémie de Montréal « affichait des performances records en matière d’emplois et d’attractions des investissements ».

Toutefois, l’importance qu’occupe Montréal en tant que moteur économique du Québec, jumelée à l’ampleur de la crise sanitaire qui a frappé de plein fouet son territoire, place la métropole dans une position économique « fragilisée ».

La vingtaine de recommandations ont été formulées principalement en tenant compte de cinq principes qui sont la coordination avec les gouvernements du Québec et du Canada; miser sur les créneaux les plus porteurs; miser sur des actions prévisibles et simples; tenir compte des enjeux de santé publique; et tenir compte de la transition écologique.

À ce sujet, la mairesse Valérie Plante a assuré que la relance devra être verte et juste. « Notre relance tiendra compte de l’égalité sociale et de la transition écologique », a-t-elle promis.

Parmi les principales recommandations formulées par Luc Godbout et son équipe, on souligne à grands traits l’importance pour les autres paliers de gouvernement de soutenir financièrement Montréal. On mentionne notamment l’important déficit anticipé dans le secteur du transport en commun. Un gouffre que devra assumer la Ville alors que ses finances sont déjà sous pression.

On réclame également à Québec d’accorder une permission spéciale à la Ville en ce qui concerne l’obligation légale d’équilibrer son budget.