Questions des entrepreneurs: la charge administrative
Catherine Charron|Édition de la mi‑septembre 2021Lyne Rivard, travailleuse autonome en coaching d’affaires (Photo: courtoisie)
« Comment le gouvernement compte-t-il réduire la reddition de comptes continuelle dans les organismes publics et ainsi favoriser l’agilité dans les organismes d’aide à l’entreprise ? »
— Lyne Rivard, travailleuse autonome en coaching d’affaires
Bloc québécois (BQ)
Les bloquistes « favorisent la mise en place d’une déclaration fiscale unique gérée par Revenu Québec, tant pour les entreprises que pour les particuliers. Cette façon de faire, qui fonctionne bien pour les déclarations de TPS-TVQ, viendra enlever une couche de paperasserie ». En matière de programmes d’aide, ils proposent « de décentraliser complètement le budget de Développement économique Canada, d’en confier la gestion aux régions. Il ne sera plus nécessaire de passer par Ottawa pour tout ».
Parti conservateur du Canada (PCC)
Les conservateurs entendent « nommer un ministre responsable de la Réduction de la paperasserie chargé de présenter et d’adopter au moins un projet de loi sur la réduction de la paperasserie par année ». Ils veulent « créer le bureau des meilleures pratiques de réglementation avec des membres du monde des affaires afin d’évaluer le coût de la nouvelle réglementation. » Le parti compte « former des conseils industriels qui feront des recommandations sur une réglementation de calibre mondial ». Il souhaite aussi « améliorer l’analyse de rentabilité des propositions de réglementation en exigeant la consultation de l’industrie pour que les organismes de réglementation comprennent le véritable impact et envisagent des solutions de rechange pour obtenir le même résultat ».
Parti libéral du Canada (PLC)
Selon leur plateforme, les libéraux souhaitent surtout réduire la paperasserie du côté de l’innovation, en réformant « le Programme de la recherche scientifique et du développement expérimental pour réduire les formalités administratives et la nécessité de recourir à des consultants », et du côté des permis de travail.
Nouveau Parti démocratique (NPD)
Pour leur part, les néo-démocrates veulent aider « les entreprises canadiennes à commercialiser de nouvelles technologies et à passer à des initiatives d’envergure, à former et à retenir la main-d’œuvre canadienne hautement qualifiée nécessaire pour soutenir la croissance de l’industrie, et à renforcer la compétitivité du Canada sur la scène mondiale ».