Lorsqu’il a voulu mettre sur pied un programme de formation universitaire pour ses membres, l’Institut Français des Administrateurs (IFA) s’est tourné vers le Collège des administrateurs de sociétés (CAS) de l’Université Laval. « L’IFA offrait des formations continues et des conférences, mais il n’avait rien d’aussi structuré que notre programme avec certification universitaire », explique Jacques Grisé, directeur des programmes au CAS. Pour élaborer le cursus rapidement et efficacement, le CAS a travaillé avec l’IFA pendant un an. Comme le résultat ressemble beaucoup au programme québécois, les deux établissements ont signé, à la mi-octobre, une entente de réciprocité. Grâce à cet accord, les diplômés tant québécois que français utilisent désormais la même désignation d’administrateurs de sociétés certifiés. Ils figurent de plus dans les deux banques de diplômés, des listes de candidats mises à la disposition d’organisations qui cherchent de nouveaux administrateurs. La collaboration avec les Français a-t-elle donné la piqûre de l’international au CAS ? Sans vouloir donner des détails, M. Grisé confirme être en discussion « avec au moins un autre pays ». À suivre.
Le Collège des administrateurs sert de modèle
Publié le 10/12/2011 à 00:00
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