Le Y persiste et signe

Publié le 16/02/2013 à 00:00, mis à jour le 14/02/2013 à 11:00

Le Y persiste et signe

Publié le 16/02/2013 à 00:00, mis à jour le 14/02/2013 à 11:00

Par Pierre Théroux

Chantal Laberge, présidente du CA du Y des femmes de Montréal

GAGNANT CATÉGORIE ORGANISME CARITATIF

La force du Y des femmes de Montréal réside dans sa capacité «de s'adapter aux besoins exprimés par les femmes», dit la présidente du conseil d'administration, Chantal Laberge.

Il y a près de 140 ans, lors des exodes ruraux, l'organisme accueillait des femmes issues de la campagne et leur offrait hébergement et certains cours. Aujourd'hui, il sert une clientèle de femmes de tous horizons, dont plusieurs immigrantes.

Si l'épanouissement des femmes et des filles reste au coeur de sa mission, certains programmes reflètent les préoccupations d'aujourd'hui. Comme le projet «Outiller pour mieux agir», qui vise à prévenir le recrutement des filles à des fins d'exploitation sexuelle par des gangs de rue. «On offre des ateliers et des outils pédagogiques, dès l'école primaire», souligne Hélène Lépine, pdg du Y des femmes de Montréal qui est appuyé par une équipe de 80 employés et 500 bénévoles.

Une école-entreprise

L'an dernier, l'organisme a accompagné plus de 7 000 femmes et filles. Sa résidence accueille une trentaine de femmes pendant une période variant de six mois à deux ans. «Ce sont des femmes ayant subi de la violence conjugale ou qui ont des problèmes de santé mentale, et qui sont à risque d'itinérance. Nous les accueillons en axant notre démarche sur la réinsertion sociale», explique Mme Lépine.

L'organisme offre aussi des programmes d'aide à la recherche d'emploi. Il compte même sa propre école-entreprise. La friperie-boutique Fringues & Cie offre pendant six mois une formation et de l'expérience en vente et service à la clientèle. «Le taux de placement est près de 80 %», indique fièrement Mme Laberge. «L'école» a même déjà accueilli une immigrante... ingénieure !

Le Y des femmes se préoccupe aussi d'environnement. Depuis l'été dernier, son immeuble possède un toit vert. L'initiative vise à améliorer l'efficacité énergétique du bâtiment tout en diminuant les îlots de chaleur urbains. «Le projet a été instauré par des employés qui ont créé un comité vert», souligne Mme Lépine.

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