Claire Deronzier.
Claire Deronzier occupe le poste de déléguée générale du Québec à Tokyo. Celle qui a étudié en communication et en histoire a suivi tout un parcours. Entrée dans la fonction publique québécoise il y a 25 ans, au ministère de l’Immigration, elle travaille d’abord à l’élaboration de campagnes de sensibilisation sociétale. Au fil des ans, elle grimpe les échelons et devient sous-ministre. On lui confie le dossier de l’intégration au Québec des travailleurs spécialisés immigrés. Elle participe également à la préparation de l’entente Québec-France sur la reconnaissance des qualifications professionnelles.
« Mes connaissances en intégration des travailleurs spécialisés ainsi que mes connaissances en communication étaient considérées comme des atouts, car une mesure publique, pour qu’elle soit bien acceptée des citoyens, doit d’abord être bien expliquée. » Une fois l’entente en place, elle signifie au gouvernement son intérêt pour travailler à l’international. « Lorsqu’on m’a offert le poste de déléguée à Tokyo, j’ai dit “wow” ! Je ne m’attendais pas à cela. » Sa tâche de déléguée générale comprend deux volets. « Le premier, c’est de bien connaître le Québec afin de bien le représenter auprès des Japonais. » Le second, conjointement avec son équipe, est de faire le pont entre Québécois et Japonais désireux d’établir une collaboration.
Claire Deronzier fait partie des finalistes dans la catégorie Cadre, dirigeante ou professionnelle, organisme public ou parapublic.
Le plus grand risque qu’elle n’ait jamais pris en affaires
« Accepter le poste à Tokyo à cause de l’important défi interculturel qu’il me pose chaque jour. »
Ce qu’elle aimerait réaliser
« Les Japonais sont plus francophiles qu’anglophiles, et ça m’a amenée à réfléchir sur la francophonie. J’aimerais contribuer à son épanouissement. J’ai toujours voulu servir le bien commun. »
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