(Photo: 123RF)
LE TAUREAU CONTRE L’OURS. Que vous soyez optimiste ou pessimiste, retrouvez l’analyse d’un titre en deux parties. Dans ce numéro, Eldorado Gold. Choisissez votre camp!
Optmiste
- La bonne nouvelle que procure le dévoilement des résultats décevants du premier trimestre d’Eldorado Gold (ELD, 11,85 $), c’est que ça signifie que cette période — et les épreuves qu’elle a fait vivre à la société minière — est maintenant derrière elle, souligne Cosmos Chiu, de Marchés des capitaux CIBC. D’ailleurs, l’entreprise a réitéré qu’elle comptait atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés pour l’exercice 2022.
- Malgré sa déception, Mike Parkin, de la Financière Banque Nationale, s’attend à ce qu’Eldorado Gold reprenne de la vigueur au cours du deuxième trimestre de l’exercice, c’est pourquoi il réitère sa recommandation de «surperformance de secteur».
- La CIBC croit que malgré la hausse de l’inflation, les coûts de production consolidés d’Eldorado Gold devraient demeurer attrayants par rapport aux autres sociétés minières similaires. En effet, en se fiant au prix au comptant, son titre vaut environ 0,4 fois la valeur de ses actifs nets, comparativement à 0,7 fois pour la moyenne de ses pairs.
Pessimiste
- Eldorado Gold a enregistré des pertes par action de 0,10 $US, alors que la Financière Banque Nationale et le consensus des analystes misaient respectivement sur un bénéfice de 0,08 $US et de 0,04 $US, en partie à cause du refus de son offre pour ouvrir une mine en Roumanie qui lui a coûté 365 millions $US. En tenant compte des résultats au premier trimestre, l’analyste Mike Parkin a fait glisser son cours cible sur un an de 20 $à 19 $.
- L’entreprise de Vancouver attribue sa piètre production à l’absentéisme résultant de la propaga-tion de la COVID-19. Le retard qu’elle a accumulé est tel que Stiffel doute que la société minière sera en mesure de remonter la pente et de livrer ce qu’elle a promis à ses actionnaires cette année.
- D’ailleurs, ce n’est pas sa livraison de 93 000 onces d’or qui a principalement inquiété les analystes, mais bien l’augmentation de ses coûts de production. À la BMO Marché des capitaux, on l’attribue en partie au bond de sa facture d’électricité, de gaz et de réactifs, qu’elle attribue en partie aux sanctions contre le régime de Vladimir Poutine.