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4 facteurs essentiels pour réussir votre virage technologique agroalimentaire

Fonds de solidarité FTQ|Mis à jour le 12 juin 2024

Pour demeurer concurrentielles, les entreprises doivent constamment innover et, si ce n’est déjà fait, prendre un virage technologique. Celles du secteur agroalimentaire, notamment, ont tout à gagner à effectuer cette transition qui génère d’innombrables bénéfices. Dans cet article, Patrice Jolivet, vice-président aux placements privés et investissements d’impact, pour les secteurs de l’agroalimentaire et de la santé au Fonds de solidarité FTQ, nous dévoile les quatre facteurs de réussite de cette démarche cruciale.

« Si les dirigeants d’entreprises agroalimentaires sont bien conscients des innovations technologiques disponibles dans leur industrie, beaucoup hésitent encore à les adopter, souvent par crainte de faire un mauvais calcul financier. Au Fonds de solidarité FTQ, l’expérience nous a maintes fois démontré qu’avec une planification adéquate et le bon assemblage de solutions, le résultat est positif à long terme, tant du point de vue financier qu’humain », révèle Patrice Jolivet.

Considérant que l’intégration des nouvelles technologies est avantageuse à l’ensemble de la chaîne de valeur des entreprises agroalimentaires, ces dernières doivent tenir compte des quatre facteurs suivants pour assurer le succès de leur transition :

1. Prendre conscience de la nécessité de passer à l’action

« Beaucoup de professionnels du secteur nous confient que le virage technologique est nécessaire pour améliorer la productivité, contrôler la qualité des produits, réduire le gaspillage ou pallier la pénurie de main-d’œuvre », illustre Patrice Jolivet. Or, ce dernier constate que plusieurs ont tendance à reporter l’adoption de nouvelles technologies afin de s’affairer à leurs priorités immédiates de production.

Cette hésitation n’est pas étonnante à ses yeux, d’autant plus que la pandémie a ajouté une pression supplémentaire sur les entreprises agroalimentaires. Cela dit, le virage technologique est plus urgent qu’il n’y paraît du seul point de vue de la compétitivité : il doit répondre aux changements s’opérant au sein des consommateurs. « La technologie ne doit donc pas être considérée comme une dépense, mais bien comme un investissement », soutient M. Jolivet.

2. Élaborer une stratégie en fonction des besoins des consommateurs

Avant de se lancer dans un virage technologique, il importe d’abord de s’assurer que celui-ci s’inscrira dans la stratégie de l’entreprise. La technologie devient alors un puissant outil pour répondre non seulement aux objectifs d’affaires, mais aussi aux consommateurs qui se font de plus en plus exigeants.

Engagement au développement durable dans toute la chaîne d’approvisionnement, nouvelles tendances ESG ou même transparence en matière de traçabilité, les consommateurs d’aujourd’hui sont de plus en plus exigeants. « Faute de livrer des produits qui répondent à leurs attentes, les entreprises risquent de perdre des parts de marché, peu importe si leurs prix sont inférieurs. C’est ici que réside leur principal défi », précise Patrice Jolivet.

Le virage technologique peut se concentrer, notamment, sur un resserrement de la traçabilité, sur l’optimisation énergétique ou même sur l’analyse des données de consommation afin de prévoir les besoins du marché et de planifier la production en conséquence.

Qu’elles soient logicielles ou matérielles, les diverses solutions technologiques ont un point en commun : délester la charge de travail requise des humains, ce qui est fort désirable en période de pénurie de main-d’œuvre. Ceci permet aux employeurs de concentrer leurs ressources humaines sur des tâches à plus forte valeur ajoutée, leur permettant ainsi de se développer professionnellement au travail et d’accroître l’expérience employé.

3. Réfléchir à la façon de financer son investissement technologique

Pour expliquer leur incertitude face à l’utilisation de nouvelles technologies, les entrepreneurs du secteur agroalimentaire évoquent entre autres le manque d’expertise, de temps ou de solutions adaptées à leurs particularités. « Toutefois, leur plus grande préoccupation est de loin la façon dont ils vont pouvoir financer leur investissement technologique. Avant même de trouver un partenaire financier, le défi premier des entrepreneurs est de bien saisir les besoins que doit satisfaire la technologie pour demeurer concurrentiels, ou mieux encore, prendre une longueur d’avance », soutient Patrice Jolivet.

« Cette réflexion doit ensuite se traduire par un plan d’affaires clair qui inclut bien sûr la stratégie, les enjeux et les besoins, mais également les manières dont les solutions seront mises en œuvre. Un tel plan procurera du confort aux partenaires financiers ainsi qu’une bonne compréhension des enjeux, en plus de leur permettre de mesurer les retombées économiques du projet de façon réaliste », poursuit-il.

Enfin, il est capital d’intégrer les employés à cette transformation en développant un programme de gestion du changement et de la formation. La technologie s’inscrit dans une logique d’expérience employé qui permet d’attirer et de retenir les talents.

4. Recourir à des partenaires d’affaires ayant une vision à long terme

La clé d’un montage financier efficace réside dans le choix du ou des partenaires. Ceux-ci doivent partager les valeurs de l’entreprise et être prêts à la soutenir — pour le meilleur et pour le pire! En plus des capitaux, ils doivent apporter une valeur ajoutée, comme d’offrir un accompagnement sur le plan stratégique.

« L’avantage d’un partenaire comme le Fonds, c’est que nous adaptons nos montages financiers sur mesure, en fonction des financements déjà en place dans l’entreprise, afin d’assurer la croissance et la pérennité à long terme. Nous sommes des investisseurs patients. Notre objectif n’est pas de réaliser un gain rapide, mais bien d’accompagner nos entreprises partenaires dans une transformation qui les fera basculer dans une nouvelle ère tout en minimisant l’incertitude à court terme », résume Patrice Jolivet.

Avec plus de 1,3 milliard injecté dans le secteur agroalimentaire depuis 35 ans, le Fonds de solidarité FTQ est un allié de choix pour les entreprises agroalimentaires prêtes à entamer leur virage technologique.

Pour en savoir plus sur l’offre de financement et d’accompagnement du Fonds de solidarité FTQ, visitez le www.fondsftq.com/agroalimentaire.

Le Fonds de solidarité FTQ est une fierté québécoise qui réalise sa mission grâce à un modèle d'affaires unique créé il y a plus de 40 ans. Depuis, le Fonds rallie et met le Québec en action grâce à l'épargne retraite de plus de 785 000 actionnaires-épargnants.