L’assurance-médicaments coûterait 11,2G$ en 2024-2025
La Presse Canadienne|Publié le 12 octobre 2023Le DPB estime que les économies réalisées sur les dépenses en médicaments s’élèveront à 1,4G$ en 2024-2025, et que ce chiffre passera à 2,2G$ d’ici 2027-2028. (Photo: La Presse Canadienne)
Ottawa — Le directeur parlementaire du budget (DPB) affirme qu’un régime d’assurance-médicaments universel à payeur unique coûterait aux gouvernements fédéral et provincial 11,2 milliards de dollars (G$) la première année, et 13,4G$ dans cinq ans.
Le rapport du DPB, publié jeudi, fournit une estimation du coût d’un programme d’assurance-médicaments entre 2024-2025 et 2027-2028.
Il calcule le coût différentiel du programme, en tenant compte des dépenses actuelles des gouvernements dans les régimes publics d’assurance-médicaments, ainsi que des revenus qui seraient générés par le co-paiement d’un régime d’assurance-médicaments.
Les libéraux ont promis de déposer un projet de loi sur l’assurance-médicaments cet automne, dans le cadre de l’accord de soutien et de confiance que le gouvernement a conclu avec le Nouveau Parti démocratique.
Le rapport conclut qu’un régime d’assurance-médicaments universel à payeur unique entraînerait des économies à l’échelle de l’ensemble de l’économie, même s’il estime que l’utilisation de médicaments sur ordonnance augmenterait de 13,5%.
En effet, le rapport suppose que la mise en œuvre d’un régime universel à payeur unique permettrait de meilleures négociations sur les prix, ce qui entraînerait une baisse du prix des médicaments.
Le DPB estime que les économies réalisées sur les dépenses en médicaments s’élèveront à 1,4G$ en 2024-2025, et que ce chiffre passera à 2,2G$ d’ici 2027-2028.
Le rapport examine également d’autres régimes de couverture, alors que le gouvernement fédéral continue de travailler sur la forme que pourrait prendre un programme d’assurance-médicaments.
Un plan qui ne couvrirait que les médicaments en cas de catastrophe, terme utilisé pour décrire les médicaments coûteux qui pourraient entraîner des difficultés financières, coûterait aux gouvernements 400 millions de dollars supplémentaires la première année, et 2G$ sur cinq ans.
Un plan couvrant uniquement les médicaments essentiels, c’est-à-dire les médicaments répondant aux besoins prioritaires d’une population en matière de santé, coûterait plutôt 2,4G$ supplémentaires la première année, et 12,1G$ sur cinq ans.
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