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Emballage: 5 façons d’investir dans les bons gestes

Simon Lord|Mis à jour le 26 avril 2024

Emballage: 5 façons d’investir dans les bons gestes

«Certaines entreprises partent avec l’idée de rendre leurs emballages compostables, réutilisables et fabriqués avec du contenu recyclé, mais ce n’est peut-être pas toujours possible», dit Geneviève Dionne. (Photo: 123RF)

1. Faire un portrait de sa situation

La première étape d’une démarche d’amélioration de ses emballages consiste à faire un diagnostic. Geneviève Dionne, directrice de l’écoconception et de l’économie circulaire à Éco Entreprises Québec, explique: «Vous devez faire un survol des emballages que vous utilisez, mais aussi des besoins auxquels vous devez répondre en la matière.»

 

2. Décider d’un degré d’engagement

Une entreprise doit déterminer l’effort qu’elle veut déployer et s’engager dans cette direction. L’écoconception n’est pas un sprint ; il s’agit davantage d’une course de fond, note Geneviève Dionne. Elle suggère donc de suivre une feuille de route avec différents projets et horizons.

 

3. Progresser graduellement

Les bons leviers d’action ne sont pas nécessairement les plus ambitieux. Une démarche par petits pas peut donner d’aussi bons résultats. Avant d’essayer de remplacer nos vieux emballages par de nouveaux, il est peut-être plus approprié d’améliorer nos emballages actuels, évalue Geneviève Dionne, en réduisant leur masse et leur volume, par exemple.

 

4. Choisir des initiatives réalistes

Il importe de prendre des actions pertinentes dans le contexte du secteur et du modèle d’affaires. «Certaines entreprises partent avec l’idée de rendre leurs emballages compostables, réutilisables et fabriqués avec du contenu recyclé, mais ce n’est peut-être pas toujours possible», dit Geneviève Dionne.

 

5. S’entourer des bonnes personnes

Pour des actions qui fonctionnent, les bonnes personnes doivent être impliquées dans le projet. «Nous, on travaille au minimum avec l’équipe des approvisionnements, du marketing, de la recherche et développement», relate Geneviève Dionne. Il faut aussi un aval fort de la haute direction.