(Photos: Martin Flamand et Sophie Jean)
En 2023, ces PDG se sont démarqués au milieu de 80 candidatures, dans les catégories Grande entreprise (500 employés et plus), Moyenne entreprise (499 à 50 employés), Petite entreprise (49 employés et moins), Jeune pousse (fondée il y a 5 ans et moins) et Économie sociale (coopérative ou OSBL).
Alors qu’il ne reste que 24 heures aux dirigeantes et dirigeants inspirants du Québec inc. pour déposer leur candidature pour cette nouvelle édition des PDG de l’année, nous vous proposons un retour sur ces personnalités du milieu des affaires dont le leadership, la vision, les réalisations, les capacités d’innovation ont été salués. Mais aussi la culture de leur entreprise, que l’on parle de l’application de normes ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) ou des initiatives mises en place en matière d’équité, diversité et inclusion dans leurs stratégies de ressources humaines.
Serez-vous à votre tour nommé PDG de l’année 2024?
Catégorie Grande entreprise 2023
Isabelle Côté, PDG de Coffrages Synergy
La PDG de Coffrages Synergy, Isabelle Côté, est hors du commun. Connaissez-vous plusieurs gens d’affaires qui élèvent trois jeunes enfants, pilotent une voiture, un bateau et un avion, chassent sous l’eau en apnée avec un harpon en côtoyant des requins? Et, qui plus est, ont multiplié par cinq les revenus de leur entreprise et triplé le nombre d’employés en six ans?
Catégorie Moyenne entreprise 2023
Anik Trudel, cheffe de la direction chez Lavery
Oubliez la fausse modestie: Anik Trudel, cheffe de la direction chez Lavery, dit toute la vérité et rien que la vérité lorsqu’elle affirme qu’elle n’a pas d’ambition pour elle-même. En revanche, elle en a à revendre pour son équipe et le cabinet d’avocats qu’elle dirige depuis 2017, dont elle veut faire l’un des leaders de la transformation de l’industrie juridique au Québec. Rien de moins.
Catégorie Petite entreprise 2023
Indira Moudi, PDG de Viandes Lafrance
Indira Moudi aurait pu faire carrière n’importe où sur la planète, mais c’est à Shawinigan qu’elle a choisi de devenir patronne en rachetant, avec son conjoint, Viandes Lafrance.
Celle qui avait vécu dans plusieurs pays avant d’immigrer à Montréal à l’âge de 16 ans en 1989 sentait depuis longtemps qu’elle voulait diriger une entreprise.
« La fibre entrepreneuriale est là depuis ma formation en génie industriel », a confié la diplômée de Polytechnique Montréal en entrevue. À la suite de ses études, elle parcourt le monde en travaillant pour des multinationales aux États-Unis, mais aussi en Inde et dans plusieurs pays d’Europe et d’Afrique.
Catégorie Jeune pousse 2023
Emily Charry Tissier, PDG et co-fondatrice de Whale Seeker
Fidèle à ses convictions environnementalistes, Emily Charry Tissier a choisi de protéger les mammifères marins en lançant Whale Seeker en 2018.
Cofondée avec son mari biologiste, Bertrand Charry, et Antoine Gagné-Turcotte, cette PME qui a le vent dans les voiles utilise de l’intelligence artificielle (IA) pour détecter des baleines, des phoques, des pingouins, des morses, des ours polaires et d’autres animaux à partir d’images aériennes.
Catégorie OSBL 2023
Paul Evra, directeur général du Centre Lasallien
On en aurait long à dire sur Paul Evra, le premier récipiendaire du prix PDG de l’année remis dans la catégorie Organisme sans but lucratif (OSBL). Cette récompense est un peu la consécration de sa mission des cinq dernières années, soit d’implanter au sein du Centre Lasallien des méthodes de travail digne d’une grande entreprise, tout en y maintenant sa saveur communautaire. S’il a été étonné qu’on remette sa candidature à son insu, ses collègues et les enfants du quartier Saint-Michel à Montréal ne le sont probablement pas.
Coup de coeur du jury 2023
Marilyne Vallières, présidente et co-fondatrice de Signalisation de ville
En bordure de la 335, à Sainte-Anne-des-Plaines, dans les Basses-Laurentides, se trouve un petit terrain commercial qui ne paie pas de mine à première vue. Dans la cour, on peut apercevoir près d’une vingtaine de camionnettes — en voie de toutes devenir électriques—, quelques centaines de panneaux de signalisation routière et des piles de cônes orange pêle-mêle.
« Ça ne devrait pas être aussi entassé, mais on manque de place», explique tout bonnement la présidente de Signalisation de ville, Marilyne Vallières.
Avant qu’elle et son conjoint, Jimmy Girard, ne fondent l’entreprise il y a près de dix ans maintenant, celle qui avait la trentaine à l’époque n’avait jamais porté attention plus qu’il ne le fallait à ces travailleurs de l’ombre qui, jour et nuit, s’assurent que les chantiers vont bon train.