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La pandémie a fait grimper l’utilisation d’Internet au Québec

Catherine Charron|Publié le 28 juillet 2021

La pandémie a fait grimper l’utilisation d’Internet au Québec

(Photo: 123RF)

FOCUS RÉGIONAL ABITIBI-TÉMISCAMINGUE. Rivés sur leurs écrans pour travailler ou pour parler avec leurs êtres chers, les Québécois sont plus nombreux en 2020 à avoir utilisé internet, a confirmé la plus récente étude NETendances 2020 – Portrait numérique des régions du Québec.

Ayant grimpé de 3 points de pourcentage par rapport à 2019 selon les données de l’Académie de la transformation numérique de l’Université Laval, la part des Québécois qui ont utilisé internet dans la province en 2020 (95%) se concentre principalement dans la région de Montréal et de l’Estrie.

Pour la première fois, l’entièreté des 18-34 ans ont affirmé avoir eu recours au web dans la dernière année, alors que chez les 35-44 et les 45-54 ans, ce nombre atteint 99%. Il y a près de 10 ans, la part des utilisateurs d’internet de ces groupes d’âge était de 93%, 91% et 82% respectivement.

Si la part des foyers connectés à internet est somme toute demeurée stable entre 2020 (94%) et 2019 (93%), c’est la manière d’acheminer cette connexion qui semble avoir légèrement changé.

Le fameux routeur continue d’être l’appareil le plus populaire pour alimenter une maisonnée avec internet (77%), mais il a légèrement cédé du terrain, laissant aller trois points de pourcentage. En 2020, les Québécois ont été plus nombreux à utiliser non seulement une connexion Internet résidentielle d’un fournisseur de télécommunication, mais aussi un partage de connexion à partir d’un appareil mobile (15%).

C’est à Montréal (96%) et dans la Capitale-Nationale (95%) que l’on retrouve le plus de maisons branchées, alors que les régions de l’Abitibi-Témiscamingue (87%) et la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (85%) sont dernières au palmarès.

 

Un pas de plus vers la connectivité

Dans la région connue pour ses mines pourtant bien branchées, ce sont pas moins de 13 300 foyers d’Abitibi-Témiscamingue qui n’ont toujours pas accès à Internet haute-vitesse. Vidéotron, qui se chargera d’acheminer cette ressource aux résidences, a toutefois annoncée qu’elle avait effectué le premier recensement des adresses qui n’ont pas accès au web.

Selon des informations rapportées par Radio-Canada, ce premier recensement sera donc passé au peigne fin par les municipalités et les MRC pour s’assurer qu’aucune des maisons n’ait été oubliée.

Rappelons que Québec et Ottawa se sont donnés la mission d’offrir ce service à tous ces résidents d’ici septembre 2022.