Une partie du centre-ville de Rivière-du-Loup (Photo courtoisie)
FOCUS RÉGIONAL: BAS-SAINT-LAURENT. Le défi actuel de Rivière-du-Loup est d’ajouter le savoir au bénéfice des entreprises manufacturières présentes, estime le directeur du Service du développement économique de la Ville, Benoît Cayer.
« L’Industrie est très solide, avec la présence de plusieurs entreprises, ce qui crée de nombreux emplois, assure-t-il. L’enjeu pour les prochaines années, c’est de développer une économie du savoir pour répondre aux besoins de nos entreprises. » C’est pourquoi l’administration municipale mise sur l’obtention d’une désignation de « zone d’innovation » par le ministère de l’Économie et de l’Innovation. Un projet en ce sens a été déposé à l’automne 2020, mais Québec n’a toujours pas fait d’annonce dans ce dossier.
En effet, si Rivière-du-Loup se démarque sur le plan industriel dans le Bas-Saint-Laurent, elle accuse un certain retard en matière d’établissements d’enseignement et de lieux de transmission du savoir. « Il faut créer un maillage entre nos entreprises et le savoir, insiste Benoît Cayer. C’est là où nous sommes rendus, surtout dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre qui freine la hausse de la productivité de plusieurs entreprises manufacturières.»
ll croit que la présence de Premier Tech, grande entreprise agroenvironnementale présente partout dans le monde et qui compte 1000 employés à Rivière-du-Loup, dont une équipe de recherche et de développement de 225 personnes, donne de la crédibilité au projet louperivois.
Une importante transaction vient également d’être tout juste annoncée. Soucy Industriel a fait l’acquisition de Protek Hydraulique, une entreprise spécialisée dans la soudure et l’usinage.