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Le Mouvement/Rally Train Deux-Montagnes réclame la démission de Josée Bérubé, présidente du Conseil d’administration d’Exo-Réseau de transport métropolitain, pour les propos qu’elle a tenus jeudi sur les inconvénients qui guetteront les usagers dès le 6 janvier à cause de la fermeture du tunnel sous le mont Royal qui sera rendue nécessaire par les travaux d’aménagement du Réseau express métropolitain (REM).
Lors d’une séance d’information sur les travaux du REM, Mme Bérubé a invité les usagers quotidiens de la ligne de train Montréal/Deux-Montagnes à réfléchir sur ce qu’ils peuvent faire eux-mêmes pour affronter les inconvénients qui devraient s’échelonner sur quelques années.
Elle a notamment invité les gens à embaucher des personnes pour leur demander de faire les repas à l’avance ; à demander à des étudiants de travailler pour prolonger les heures de garderie; aussi, à suggérer aux employeurs de faire une place aux enfants sur les lieux de travail.
Le Mouvement/Rally Train Deux-Montagnes a publié sur sa page Facebook une vidéo de Mme Bérubé faisant ces déclarations.
Le porte-parole de l’organisme, Francis Millaire, soutient que les propos de la présidente du conseil d’administration sont condescendants et démontrent qu’elle est déconnectée de la réalité des usagers. Il s’agit d’une « philosophie à cinq cennes », selon son expression, qui fait preuve de mépris et qui justifie qu’elle démissionne de son poste.
En septembre dernier, le gouvernement du Québec, l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) et le promoteur du REM, la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ Infra), ont présenté une multitude de mesures d’atténuation pour pallier les travaux du REM. Elles ont eu l’heur de déplaire à de nombreux usagers.
Il y a en moyenne 30 000 déplacements quotidiens sur la ligne de train Montréal/Deux-Montagnes.