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Découvrez les 6 visions du leadership des PDG de l’année 2024

lesaffaires.com|Publié hier à 16h12

Découvrez les 6 visions du leadership des PDG de l’année 2024

(Photo: 123RF)

«En 2024, le leadership, c’est avant tout un état d’esprit au service des autres.» C’est la réflexion de Marine Thomas, rédactrice en chef de Les Affaires, après les délibérations pour choisir les PDG de cette année. Nous vous proposons de découvrir leur vision du management et de relire leurs portraits.

Geneviève Fortier : leader visionnaire et transformationnelle // PDG de l’année 2024 – Grande entreprise

L’assureur mise sur les innovations technologiques pour accélérer et améliorer le service aux membres ainsi que l’efficacité opérationnelle. L’entreprise a aussi automatisé des « tâches routinières » afin de faire des gains de productivité.

Retrouvez ici son portrait complet.

SUIVANT – Andrea Gomez: leader fonceuse sans frontière // PDG de l’année 2024 – Moyenne entreprise

Andrea Gomez: leader fonceuse sans frontière // PDG de l’année 2024 – Moyenne entreprise

Le client est vraiment roi, explique en entrevue Andrea Gomez, la PDG de l’entreprise Omy Laboratoires, qu’elle a cofondée avec la chimiste spécialisée en cosméceutique, Rachelle Séguin.

«Une personne commande son produit, elle va choisir sa texture, ses trois ingrédients, son odeur, puis on va vraiment concocter quelque chose.»

Ce positionnement stratégique personnalisé donne des résultats. Les ventes doublent pratiquement chaque année, pour des revenus qui avoisinent aujourd’hui 10 millions de dollars.

Retrouvez ici son portrait complet.

SUIVANT – Philippe Hudon: leader vert et bienveillant // PDG de l’année 2024 – Petite entreprise

Philippe Hudon: leader vert et bienveillant // PDG de l’année 2024 – Petite entreprise

Dans un marché où la pénurie de main-d’œuvre est bien réelle, le fondateur d’Akonovia est fier que sa philosophie basée sur la bienveillance et la collaboration porte ses fruits.

Implantée l’an dernier, la semaine de quatre jours fait partie des mesures pour offrir de la flexibilité à ses employés. «Il n’y a aucun livrable le vendredi, affirme-t-il. Les employés peuvent également refuser des rencontres. Cela enlève une certaine pression. On peut se concentrer sur nos dossiers et partir la tête libre pour le week-end.»

En outre, il s’assure que les employés reçoivent des formations et peuvent progresser au sein de l’organisation. Des réunions sans ordre du jour pour simplement savoir si les employés vont bien sont aussi organisées.

«On investit beaucoup dans notre marque employeur, mentionne-t-il. Notre culture interne est forte. J’essaie toujours d’amener le niveau décisionnel le plus bas possible dans l’organigramme. Notre équipe de direction est en croissance, les zones des divergences sont faibles et on n’est pas dans une culture de microgestion.»

Retrouvez ici son portrait complet.

SUIVANT – Francis Robichaud : leader impliqué et aligné // PDG de l’année 2024 – Jeune pousse

Francis Robichaud : leader impliqué et aligné // PDG de l’année 2024 – Jeune pousse

La philosophie des affaires de Francis Robichaud, fondateur de Lime Santé, se reflète dans la gestion de sa vingtaine d’employés.

Il a notamment instauré, dès le début de son aventure, la semaine de quatre jours. «On veut s’assurer d’avoir un environnement de travail sain pour justement ne pas avoir des employés qui pourraient tomber en surmenage, précise-t-il. On a souhaité mettre des ingrédients qui éviteraient qu’ils deviennent un fardeau pour le réseau de la santé.»

Il sensibilise sa main-d’œuvre à sa mission sociale et lui dévoile en toute transparence les résultats mensuels.

«Le but est que les employés soient enthousiastes pour ainsi, au quotidien, prendre des décisions qui sont alignées avec les valeurs de l’entreprise, affirme-t-il. Je suis quand même content de dire qu’en 2024, on est capable de faire de l’entrepreneuriat différemment. Ça existe, un entrepreneur équilibré avec des valeurs sociales.»

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SUIVANT – Amélie Duceppe: leader incarnée qui mise sur la gestion horizontale // PDG de l’année 2024 – Économie sociale

Amélie Duceppe: leader incarnée qui mise sur la gestion horizontale // PDG de l’année 2024 – Économie sociale

Pour mener à bien tous ses chantiers simultanément, Amélie Duceppe, directrice du théâtre Duceppe a accordé davantage d’agentivité et d’autonomie aux membres de son équipe, et ce, tôt dans son mandat.

Adepte de la gestion horizontale, la «cheffe d’orchestre» se tourne vers ses employés lorsqu’elle doit prendre des décisions importantes afin d’entendre leurs doléances ou leurs mises en garde.

Cette responsabilisation doit toutefois aller de pair avec le droit à l’erreur, estime Amélie Duceppe. Autrement, ça mine l’innovation et l’expérimentation. Elle célèbre ces occasions de tirer des leçons. «Quand on se plante, on tente de comprendre pourquoi afin de ne pas reproduire [les erreurs].»

Puisque la charge de travail a augmenté à un rythme plus grand que la taille de l’équipe, Duceppe a également eu à « professionnaliser ses façons de faire », ajoute la directrice générale. Le théâtre a notamment dû développer de nouveaux réflexes de communication et réviser nombre de politiques internes et de gestion d’équipe afin de les adapter à la réalité du marché de l’emploi d’aujourd’hui.

En créant ce climat de travail sécuritaire et agréable, où les employés sont stimulés et où leur créativité est récompensée, Amélie Duceppe parvient à les fidéliser, et ce, même si la rémunération qu’elle offre n’est pas aussi alléchante qu’ailleurs, faute de liquidité.

Cela dit, revoir les salaires figurera dans sa prochaine planification stratégique, dit la dirigeante.

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SUIVANT – Pape Wade: leader de tête et de coeur // PDG de l’année 2024 – Coup de coeur du jury

Pape Wade: leader de tête et de coeur // PDG de l’année 2024 – Coup de coeur du jury

Fasciné par l’être humain, Pape Wade, PDG et cofondateur d’Airudi, tente d’apprendre des autres grandes révolutions pour éviter de répéter les mêmes erreurs. Pour y arriver, il doit faire preuve de ce qu’il appelle le «leadership de courage», soit d’oser prendre des décisions faites pour le bien de sa cause, même si cela affecte les bénéfices de la start-up.

«On a récemment refusé un projet avec une entreprise qui était dans l’industrie du tabac. Ce n’est pas le genre d’algorithme que l’on veut développer pour créer de la valeur et aider les gens à atteindre leur plein potentiel. C’était alléchant financièrement, mais on ne souhaite pas aller là.»

Le dirigeant mise également sur le «leadership de tête» et le «leadership de cœur», qui lui permettent respectivement de prendre des décisions en s’appuyant sur les données et de mobiliser des individus derrière sa mission.

Cette capacité à fédérer a toujours intrigué Pape Wade, lui qui s’est autant intéressé aux mécanismes qui ont poussé des milliers de personnes à emboîter le pas à Nelson Mandela ou à Gandhi, mais aussi à adhérer au fascisme.

C’est notamment cette réflexion qui fait que Pape Wade accorde autant d’importance à bâtir ce qu’il appelle un « écosystème » autour de cette aventure entrepreneuriale. « Un arbre peut pousser dans le désert, mais il le fera toujours plus vite et mieux s’il est entouré d’autres arbres, d’eau, d’une oasis », illustre-t-il.

Même le nom de la PME d’une cinquantaine d’employés est en quelque sorte un clin d’œil à tous ses experts et érudits qui planchent sur les logiciels. « J’ai compris très tôt dans la vie qu’on ne peut pas tout faire, dit le PDG. Il faut s’entourer de gens qui savent faire des choses mieux que nous. »

Retrouvez ici son portrait complet.