Marjolaine Étienne réélue à la tête de Femmes autochtones du Québec
La Presse Canadienne|Publié il y a 51 minutes
Innue de Mashteuiatsh, Marjolaine Étienne a été réélue à la présidence de Femmes autochtones du Québec, dimanche 1er décembre. (Photo: Facebook via La Presse Canadienne)
Marjolaine Étienne reste à la tête de Femmes autochtones du Québec pour un second mandat. Elle remporte l’élection tenue dans le cadre de l’Assemblée générale annuelle de FAQ.
Innue de Mashteuiatsh, Marjolaine Étienne a été réélue à la présidence de Femmes autochtones du Québec, dimanche 1er décembre. Une seule autre candidate, la directrice de la Maison des aînés de Manawan, Annick Flamant, était en lice.
«Je suis profondément honorée et touchée par cette marque de confiance renouvelée de la part des déléguées de l’organisation», déclare Mme Étienne par voie de communiqué. «Ces trois dernières années demeurent riches en accomplissements, mais de nombreux défis demeurent à relever.»
La présidente de FAQ est également conseillère pour le Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les peuples autochtones depuis 2021. Marjolaine Étienne a été candidate libérale dans la circonscription de Lac-Saint-Jean lors des dernières élections fédérales.
«Orientations claires»
En entrevue avec Le Soleil, en amont de l’Assemblée générale annuelle, Marjolaine Étienne s’est dite «fière» de ses trois premières années comme présidente de Femmes autochtones du Québec.
Quatre grandes thématiques teinteront les prochaines années de FAQ, prévoit-elle. «Ce qui ressort, c’est les enjeux de leadership et de gouvernance, d’identité, de développement socio-économique, puis du territoire et des changements climatiques.»
Elle souhaite que son second mandat permette de «travailler sur l’élaboration et la mise en œuvre des recommandations» faites lors du Grand Sommet, en mai dernier. Elle promet d’assurer une continuité dans le dossier de la promotion du leadership des femmes autochtones tout en adressant la situation des femmes autochtones victimes de violence.
À cet effet, Mme Étienne poursuivra, dans un second mandat, la mise sur pied d’Espace Femmes Premières Nations Québec. L’initiative vise à offrir du soutien et de l’accompagnement culturellement sécurisant aux femmes autochtones victimes de violence. «C’est un autre chantier que nous devons rapidement mettre en opérations», souligne-t-elle.
La question de la transmission du statut d’Indien s’imposera également comme un dossier majeur chez Femmes autochtones du Québec dans les prochaines années, estime Mme Étienne. La présidente souhaite initier un échange avec les femmes confrontées à ces réalités afin «d’entendre leurs préoccupations, faire une analyse globale et mener les revendications à mettre de l’avant».
Par Gabrielle Cantin, Initiative de journalisme local, Le Soleil
